Algérie

Salon de l'agriculture et de l'agroalimentaire de Constantine Le «Made in bladi» cartonne



Publié le 13.10.2024 dans le Quotidien l’Expression
L'une des entreprises a déjà exporté ses produits sous forme de matière première au Sénégal, en France et en Belgique.
Le 3e Salon international de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de l’emballage de l’Est () se tient depuis jeudi dernier à Constantine.
L’événement, qui représente une grande importance aux yeux des agriculteurs, notamment, a été organisé à la salle Ahmed-Bey avec la participation de 157 exposants algériens et étrangers.
Les divers stands ont présenté des produits agricoles crus, transformés ou emballés, des produits chimiques à usage agricole, des équipements et du matériel industriel dont une partie est exportée vers des pays africains, a été une opportunité de rencontre et de complémentarité entre agriculteurs et industriels et de présentation des dispositifs publics de soutien et des offres des institutions bancaires et compagnies d’assurance.
Cette édition a également connu des représentants de marques étrangères de plusieurs pays dont la Chine, la Turquie et l’Italie et s’inscrit dans la démarche vers la sécurité alimentaire du pays. Parmi les produits exposés, on note une tendance vers des aliments sophistiqués, tels que des produits destinés aux personnes atteintes de maladies chroniques, comme le diabète ou sans gluten.
Les producteurs de miel présentent également des innovations, transformant le miel, la cire et le pollen en produits médicinaux et cosmétiques.
L’exposition mettra en valeur les prouesses nationales réalisées en matière de production et d’utilisation de substances fertilisantes (engrais biologiques). Le commissaire de la manifestation, qui a mis l’accent sur le statut de Constantine considérée comme un pôle national de production de céréales et légumineuses, a déclaré que, comparativement aux précédentes éditions, le nombre d’exposants a augmenté de 25%.
Le salon a été inauguré, pour rappel, par le wali de Constantine, Abdelkhalek Saouda, qui a mis, lui, l’accent sur «la forte participation des jeunes entrepreneurs, en particulier ceux ayant bénéficié du soutien de l’État», d’où son appel aux jeunes pour qu’ils investissent davantage dans le secteur agricole, qui bénéficie de nombreuses mesures incitatives gouvernementales. Il a également insisté «sur l’importance de l’autosuffisance alimentaire et sur le développement des exportations, notamment vers les pays africains dans le cadre de l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf)».
Comme pour la première et la deuxième éditions, ce salon a été une occasion aux investisseurs pour exposer leurs produits agroalimentaires fabriqués localement, à l’exemple de la Vinaigrerie de Constantine, qui, non seulement a réussi à couvrir toutes les demandes dans le pays, mais s’est lancée dans l’exportation vers la Libye et la Tunisie. Et pas seulement, cette entreprise a aussi exporté ses produits sous forme de matière première au Sénégal, en France et en Belgique.
L’entreprise, qui compte élargir ses activités vers d’autres pays de l’Afrique, entend relever tous les défis quant aux problèmes qu’elle rencontre.
Cette forte présence de la production locale s’est distinguée par la couverture de divers secteurs tels que la céréaliculture, l’élevage, la production laitière, l’arboriculture fruitière et la santé animale et végétale. Des professionnels versés dans le domaine de la production, la transformation et l’emballage des produits agricoles et agroalimentaires, de la fabrication de substances chimiques à usage agricole comme les engrais et autres équipements et matériels industriels indispensables au développement du secteur agricole prennent part à cette édition. Des rencontres avec plusieurs ambassadeurs pour débattre de la question d’échange et d’investissement ont eu lieu.
Les participants ont salué les mesures incitatives décidées par l’État pour le développement de ce secteur créateur de richesses.
L’objectif de ce salon qui a enregistré plus de 30000 visiteurs, a-t-on souligné, est d’encourager les opérateurs nationaux à investir en Algérie, voire à l’étranger pour appuyer les efforts nationaux de développement économique et de la sécurité alimentaire.

Ikram GHIOUA



Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)