Les salles des fêtes devront désormais « s'acquitter, pour l'année 2009,
d'une somme de 5 millions de centimes en matière de taxe annuelle sur la
propreté», nous a appris le vice-président de l'APC de Constantine chargé de
l'hygiène, de l'assainissement et de la santé. Cette taxe sur la propreté,
comme le stipulent les textes de l'actuelle loi de finances, fixée en 2008 à 3
millions de centimes, a connu donc, une hausse de 83 %. On nous précisera dans
ce sens, que l'augmentation en question est décidée en raison des énormes
déchets générés par l'activité non stop de ces salles des fêtes, surtout durant
la saison estivale, où «les ordures laissées quotidiennement après les festins
de mariages sont l'équivalent des déchets générés par une unité de production
industrielle de taille moyenne».
Il faut noter aussi là-dessus que les grandes unités industrielles,
produisant des quantités de déchets très importantes, ont été alignées à un
nouveau taux, fixant cette taxe sur la propreté à 9 millions de centimes, alors
qu'auparavant, ces unités étaient partagées en deux catégories, dont l'une
jugée de moyenne importance s'acquittait d'une taxe de 8 millions de centimes.
Pour ce qui est des petites unités artisanales, « la taxe sur la propreté
a été maintenue à hauteur de 2 millions de centimes par an », assure-t-on.
Dans ce sillage, on rappellera que la taxe sur la propreté a été, aussi,
maintenue au même tarif fixé l'an passé pour les locaux à usage commercial
(entre 1.000 et 10.000 dinars en fonction de son importance), pour les
habitations collective (600 dinars), les habitations individuelles (800
dinars), ainsi que pour les résidents des bidonvilles (500 dinars). Notons que
c'est la direction des Impôts qui se charge du recouvrement de cette taxe sur
la propreté, elle-même prélevée automatiquement sur les quittances
d'électricité.
Posté Le : 28/03/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Zerzouri
Source : www.lequotidien-oran.com