Salle des fêtes de Birkhadem : Colère des riverains

Les nuisances des salles des fêtes ne répondant pas aux cahiers des charges imposés par l'exercice de cette activité n'en finissent pas de faire des victimes et de provoquer la colère des riverains.Les habitants de la rue Arab Si Ahmed, à Birkhadem, font les frais, eux aussi, de l'anarchie qui règne dans la gestion des salles des fêtes, exploitées dans de nombreux cas au mépris de la réglementation et de la quiétude du voisinage. Les habitants de ce quartier de Birkhadem, autrefois paisible, vivent quotidiennement le purgatoire depuis qu'une villa du quartier rachetée par un nouveau propriétaire a été transformée en salle des fêtes-restaurant. De nuit comme de jour, les riverains sont soumis à une véritable torture morale, contraints de subir les désagréments qui leur sont causés (rue coupée à la circulation par des cortèges nuptiaux qui s'approprient les lieux, concerts de klaxons, feux d'artifice et autres produits pyrotechniques, qui mettent à rude épreuve les tympans et les nerfs des riverains).
Toutes les démarches entreprises par les habitants de ce quartier auprès des autorités locales et des services de sécurité pour faire appliquer la loi sont restées sans suite. Les riverains de ce fonds de commerce ne comprennent pas ce silence des pouvoirs publics, d'autant que, relève-t-on, son gérant ne dispose pas d'agrément et qu'aucune enquête commodo et incommodo n'a été diligentée auprès des voisins, conformément à la loi, pour apprécier la recevabilité du commerce en question.
Des requêtes signées par les habitants du quartier ont été adressées au wali délégué, au chef de daïra, au président d'apc , au chef de la sûreté de daïra de Bir Mourad Raïs, sans qu'une solution soit trouvée à ce cauchemar qui empoisonne leur vie quotidienne. Face à l'immobilisme des pouvoirs publics, les résidents de ce quartier s'interrogent sur les protections dont bénéficie le propriétaire de la salle des fêtes pour continuer à violer impunément la réglementation.