Algérie

Salif Keita boycotte le Festival de Jérusalem Pour des considérations politiques



Salif Keita boycotte le Festival de Jérusalem Pour des considérations politiques
La nouvelle a fait l'effet d'une douche froide parmi les festivaliers. Juste avant de monter dans l'avion, le chanteur malien Salif Keita a fait savoir qu'il annulait sa venue au Festival de musique sacrée de Jérusalem.La nouvelle a fait l'effet d'une douche froide parmi les festivaliers. Juste avant de monter dans l'avion, le chanteur malien Salif Keita a fait savoir qu'il annulait sa venue au Festival de musique sacrée de Jérusalem.
La star devait clore la manifestation en donnant un concert prestigieux dans la tour de David, lieu magique de la ville. Une organisation, BDS, plaidant pour le boycott du pays par les artistes, s'est elle réjouie de cette annulation. Plaider n'est d'ailleurs pas le terme exact : selon les organisateurs du festival, la star malienne a été littéralement inondée de mails depuis deux mois et a fait l'objet de menaces. "Le Festival est ouvert à tous et va continuer son chemin, avec tout ceux qui voudront bien venir", ont expliqué vendredi dernier les organisateurs, visiblement rompus à ce genre de rebondissements. Deux jours plus tôt, Roger Waters, ancien du groupe Pink Floyd, avait déjà appelé à un boycott d'Israël et la liste est longue des artistes ayant renoncé, de gré ou de force, à s'y produire.
Ce climat est totalement à rebours du Festival de musique sacrée, qui cherche justement à rassembler les artistes de culture et de culte différents. Loin d'un idéal hippie, le mélange des cultures prend ici une dimension forte et concrète, dans une ville où la notion de sacré prend tout son sens. Elle est le creuset des trois grandes religions du Livre, chacune vivant séparément, au sens littéral du mot. Bien que les négociations entre Israël et l'Autorité palestinienne aient démarré, les tensions entre Arabes et Juifs sont vives, auxquelles s'ajoutent celles entre la société laïque et le monde religieux.
La star devait clore la manifestation en donnant un concert prestigieux dans la tour de David, lieu magique de la ville. Une organisation, BDS, plaidant pour le boycott du pays par les artistes, s'est elle réjouie de cette annulation. Plaider n'est d'ailleurs pas le terme exact : selon les organisateurs du festival, la star malienne a été littéralement inondée de mails depuis deux mois et a fait l'objet de menaces. "Le Festival est ouvert à tous et va continuer son chemin, avec tout ceux qui voudront bien venir", ont expliqué vendredi dernier les organisateurs, visiblement rompus à ce genre de rebondissements. Deux jours plus tôt, Roger Waters, ancien du groupe Pink Floyd, avait déjà appelé à un boycott d'Israël et la liste est longue des artistes ayant renoncé, de gré ou de force, à s'y produire.
Ce climat est totalement à rebours du Festival de musique sacrée, qui cherche justement à rassembler les artistes de culture et de culte différents. Loin d'un idéal hippie, le mélange des cultures prend ici une dimension forte et concrète, dans une ville où la notion de sacré prend tout son sens. Elle est le creuset des trois grandes religions du Livre, chacune vivant séparément, au sens littéral du mot. Bien que les négociations entre Israël et l'Autorité palestinienne aient démarré, les tensions entre Arabes et Juifs sont vives, auxquelles s'ajoutent celles entre la société laïque et le monde religieux.


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