Algérie

Sale temps pour les personnes asthmatiques



Sale temps pour les personnes asthmatiques
Sentiment de fatigue, problèmes de respiration, difficultés pour marcher. Le mois de septembre est pour beaucoup un mois qui ne laisse pas de bons souvenirs.En effet, ce mois est caractérisé par les fluctuations de températures et par l'augmentation du taux d'humidité. Il est le mois de la transition de l'été vers l'automne, provoquant naturellement des changements qui ne sont pas supportés par un large pan de la société. La pollution n'aidant pas. L'augmentation du taux d'humidité est mal gérée par un bon nombre de citoyens. Contacté hier, la chargé de communication de Météo Algérie, Houaria Berrakhta, avance que «le taux d'humidité pour la journée d'aujourd'hui (hier, ndlr), est de 70%.Quant à la température, elle est de 31° (à 14h précises)». Ces derniers jours, poursuit-elle, «la situation globale de la météo est caractérisée par l'influence d'un flux chaud et humide qui provient de l'Atlantique. Il est dirigé vers les côtes algériennes. Il n'y a pas de perturbation. Et quand il n'y a pas de changement, le taux d'humidité augmente, ce qui donne l'impression de sensation de chaleur». Mme Berrakhta explique dans le même sillage : «On ressent une chaleur de 37° alors que la température réelle est de 30°. Le mois de septembre est le mois de la transition. C'est un changement dans la circulation des flux généralisée, responsable de la genèse des bouleversements climatiques.»Houaria Berrakhta précise que «ces changements et l'avènement d'un fort taux d'humidité sont particuliers aux régions du bassin méditerranéen». Sur le volet sanitaire, elle souligne qu'«effectivement, cette transition se répercute négativement, notamment sur les personnes âgées ou celles qui ont des problèmes respiratoires».Sur ce point, Khadidja Erraoui, médecin spécialiste, explique que «l'humidité associée à la chaleur de ce mois de septembre ont un effet néfaste chez les personnes sensibles, à savoir les asthmatiques et les patients déjà atteints de broncho-pneumopathies chroniques». Elle ajoute que «l'humidité entraîne des difficultés à respirer, difficultés qui augmentent le taux de crises d'asthme». «De plus, la chaleur engendre un air stagnant entraînant une augmentation de la pollution, ce qui aggrave encore ces pathologies préexistantes», analyse-t-elle.Elle souligne qu'«il faut savoir reconnaître les prémices d'une crise, comme la toux et la dyspnée. Il faut donc consulter si cela ne cède pas au traitement habituel ; éviter de s'exposer à l'extérieur pendant ces journées chaudes et humides ; éviter de circuler là où l'air est pollué par les voitures, en particulier pendant les heures de pointe».




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