Publié le 05.07.2023 dans le Quotidien l’Expression
En ce jour glorieux, le 5 juillet de chaque année, nous commémorons une occasion chère au peuple algérien, celle de célébrer la fête de l’indépendance et de la jeunesse. Cette occasion est véritablement liée au passé, au présent et à l’avenir, car elle nous rappelle l’importance de la jeunesse en tant que richesse immense dans l’histoire des peuples et des nations. La révolution a été forgée par la jeunesse, et l’indépendance a été préservée par la jeunesse. L’Algérie restera forte et fière grâce à sa jeunesse à travers les générations successives.
Lorsque l'Algérie a décidé de faire du 5 juillet une fête de l'indépendance et de la jeunesse, elle a ainsi instauré une reconnaissance durable du combat et des sacrifices de la jeunesse pour la libération de l'Algérie. Notre pays a confirmé, à travers cette orientation, la garantie de la continuité et de la solidarité entre les générations dans la lutte et le sacrifice pour la patrie... la jeunesse algérienne après avoir pris les armes et sacrifié des vies pour la liberté, le devoir se poursuit aujourd'hui avec l'effort et la persévérance pour la construction et le développement.
Cette occasion nous permet également de nous souvenir avec respect et vénération de nos martyrs, qui ont résisté aux injustices du colonialisme, à travers les temps et les époques, dès 1830 jusqu'en juillet 1962. Ils ont recouvré la souveraineté de l'Algérie, concrétisé son indépendance et hissé haut le drapeau de l'Algérie parmi les drapeaux des Nations indépendantes.
À cette même occasion, il est de notre devoir de saluer les Moudjahidine et les Moudjahidate, les vivants parmi eux et ceux qui ont sacrifié leur vie, ainsi que toutes les composantes du peuple algérien qui ont directement ou indirectement participé à la glorieuse révolution qui a abouti à l'indépendance.
Lorsque nous évoquons l'indépendance, il est important de rappeler aux jeunes d'aujourd'hui qu'elle n'a pas été reconquise sans un lourd tribut de sang et de larmes et des sacrifices incommensurables, consentis par des générations successives face à l'invasion coloniale de peuplement la plus brutale et la plus odieuse de l'histoire de l'humanité...une lutte qui a commencé par des résistances successives pour briser les chaînes de l'occupation et démanteler ses multiples liens et relais, ainsi que par une lutte politique solide et continue, enracinée à travers différentes étapes de l'évolution du Mouvement national, jusqu'à ce que sa force latente explose avec la création du Front de Libération Nationale et de l'Armée de Libération Nationale.
Cette lutte s'est heurtée à l'égoïsme du colonialisme brutal, qui a répondu aux aspirations de notre peuple par des massacres, des incendies, des exécutions de masse, la torture et la répression brutale, dont les pires manifestations ont été les massacres du 8 mai 1945.
La révolution algérienne a imposé à la France coloniale une guerre de libération qui mérite d'être inscrite dans l'histoire. Elle a été déclenchée le 1er novembre 1954, après 124 années de colonisation française qui a tenté vainement d'anéantir l'identité algérienne par tous les moyens perfides. C'était véritablement une étape charnière dans l'histoire de la nation algérienne, grâce à laquelle notre peuple a recouvré sa souveraineté et sa liberté après avoir payé un lourd tribut, dépassant le million et demi de martyrs, des centaines de milliers de veuves et d'orphelins, ainsi qu'un nombre incalculable de citoyens forcés à l'exil et au déracinement conséquence de décennies de sauvagerie et de brutalité, dans le cadre de politiques qui ont duré plus d'un siècle, constituant une tache indélébile sur le front de ceux qui les ont planifiées, tracées, légalisées et exécutées. La guerre de libération a également eu de grandes et fâcheuses répercussions sur la vie politique en France, de la métropole, entraînant directement la chute de quatre gouvernements français et provoquant une crise politique qui a abouti à la chute de la IVe République et au retour de De Gaulle au pouvoir en 1958. Cela a ensuite conduit à un affrontement entre l'armée française et la direction politique en France, lorsqu'un coup d'État, connu sous le nom de «Putsch des généraux», a été organisé par certains généraux français, conduit par le général Salan, opposés à l'indépendance de l'Algérie. Ils ont pris le contrôle d'Alger le 21 avril 1961, défiant ainsi l'autorité du général de Gaulle.
Cette histoire de coup d'État est presque récurrente dans l'histoire, comme on peut le voir dans certaines situations de conflit dans le monde aujourd'hui, avec des rivalités et des conflits ayant des répercussions transfrontalières. Lorsqu'on revient à l'histoire, on se remémore sans aucun doute ces conspirations qui ont ciblé le pays à la veille de l'indépendance ou immédiatement après. Parmi elles, il y a notamment, le complot de l'Organisation de l'armée secrète (OAS), qui s'est farouchement opposée à l'idée de l'indépendance de l'Algérie. Lorsque nous évoquons cette organisation extrémiste et raciste, il est important de se rappeler de la période des quatre mois qui s'étend du 19 mars au 2 juillet 1962, où elle a brandi la devise de «L'Algérie française». Elle a commencé ses premières opérations en assassinant le maire d'Évian, la veille du début des négociations entre le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) et la délégation française qui ont abouti à la signature des accords du nom de cette ville consacrant l'indépendance de l'Algérie. Ensuite, elle a commis plusieurs actes criminels en Algérie en appliquant la stratégie de la «terre brûlée», tels que l'incendie de la bibliothèque nationale, de l'université, ainsi que le ciblage de l'hôpital Mustapha Pacha et du port d'Alger.
Ces crimes ont entraîné la mort de plus de 100 martyrs.
Il y avait aussi un autre complot en l'occurrence celui lié à ce qu'on appelait la «Force locale», dont la France coloniale prévoyait de faire le noyau de l'armée de l'Algérie indépendante et de neutraliser l'Armée de Libération Nationale.
Cela a été confirmé par les déclarations du ministre français de la Défense de l'époque, Pierre Messmer, qui a confirmé cette option, proposant aux membres de l'ALN deux choix, à savoir celui de rejoindre la Force locale ou de rejoindre la vie civile en échange d'une compensation financière. Cependant, cette proposition a été refusée par l'état-major de l'ALN, qui a donné l'ordre à l'Armée des frontières de rejoindre le territoire national. C'est ce qui a eu lieu. L'Armée de Libération Nationale a assumé sa mission d'assurer la sécurité du pays et des citoyens puis il a été procédé à la dissolution de cette force locale fantoche. Dans le même contexte, et en application des résolutions du Congrès de Tripoli dont les assises se sont tenues d'avril à juin 1962, le Commandement de l'Armée de Libération Nationale a décidé lors d'une réunion tenue à Boussaâda le 4 août 1962 de reconvertir l'ALN en Armée Nationale Populaire (ANP). Le choix de cette appellation est motivé par le fait que cette Armée est et demeure attachée à la patrie et au peuple. Cela a marqué le début d'un long parcours couronné de réalisations remarquables dans tous les domaines.
La première unité de l'ANP était composée d'environ 50.000 moudjahidine (combattants de la libération) et de cadres instruits. L'ANP digne héritière de l'ALN a pris en charge la défense de la souveraineté nationale et a contribué à l'épopée de la construction et de la reconstruction du pays.
Les 61 années après le recouvrement de l'indépendance ont clairement démontré que l'Armée Nationale Populaire (ANP) est la digne et méritante héritière de l'Armée de Libération Nationale (ALN). Cela est d'autant plus plausible dans cette période importante de l'histoire de l'Algérie où l'ANP apparaît clairement comme le protecteur de la nation et l'épine dorsale de l'État algérien. Par ailleurs, il ne faut pas oublier qu'immédiatement après l'indépendance de l'Algérie qui était exsangue après plus de sept ans de guerre de libération des plus meurtrières, certains ont cru vainement en la possibilité de lui donner l'estocade dans le dos, ce qui s'est manifesté dans l'agression marocaine de 1963. En revanche, cette guerre a révélé la véritable nature, l'authenticité et le patriotisme des dirigeants de la révolution.
Dès qu'ils ont appris l'attaque du Maroc contre l'Algérie, tous les opposants au régime de l'époque ont rejoint le front de combat à Tindouf, comme en témoigne le cas de feu Moudjahid Mohand Oulhadj qui était un opposant à la tête de sa propre armée. Après l'agression, il s'est dirigé avec ses soldats vers Tindouf pour défendre l'unité, la stabilité et la souveraineté du pays.
Les défis de la période post-indépendance
Après l'indépendance, les chantiers de construction et la reconstruction ont représenté de nombreux défis pour l'Algérie indépendante. Les politiques d'exploitation de la France pendant 132 ans ont laissé de nombreux problèmes. La population de l'Algérie était estimée à 8 millions de personnes, dont 2 millions de déplacés à travers le pays, ainsi qu'un nombre considérable de prisonniers en Algérie et en France. En plus du manque d'argent, des phénomènes sociaux difficiles tels que l'ignorance, l'illettrisme, la pauvreté et la maladie se sont répandus.
L'un des principaux défis auxquels nous avons dû trouver une solution était d'assurer l'accès à l'éducation des élèves algériens en septembre 1962, sachant que la plupart des enseignants travaillaient sous l'autorité des autorités françaises et avaient quitté leurs postes. En plus de cela, le système éducatif que nous avons trouvé était complètement éloigné de la réalité algérienne en termes d'objectifs, de principes et de contenus. Malgré toutes ces difficultés, l'État algérien indépendant a réussi à faciliter le retour des élèves à l'école. La première commission nationale de réforme de l'éducation a été créée le 15 septembre 1962 et a publié son rapport à la fin de l'année 1964. Grâce aux mesures prises dans le domaine de l'éducation, nous avons réussi à ouvrir des écoles pour chaque enfant en âge de scolarisation, à consolider la démocratisation de l'éducation et à la rendre gratuite, tout autant que la gratuité des soins de santé et l'accès aux avantages de la sécurité sociale conformément aux principes de la Déclaration du 1er novembre.
Toutefois, l'un des acquis les plus importants de l'Algérie indépendante que nous citerons avec fierté est la gratuité de l'éducation, qui a conduit à une augmentation du nombre total d'élèves en Algérie de plus de dix fois depuis 1962, atteignant plus de 11 millions d'élèves à la rentrée scolaire 2022-2023. Le nombre total d'établissements d'enseignement a été estimé à 30.000 établissements, à travers le territoire national.
Par ailleurs, le nombre d'établissements universitaires toutes catégories confondues en Algérie s'élève aujourd'hui à plus de 110, répartis à travers les wilayas et les grandes villes, offrant une multitude de spécialités accueillant plus de 1.700.000 étudiants universitaires.
Sur un autre plan, l'Algérie a dû faire face à un autre défi relatif au volet administratif majeur. Elle s'est heurtée aux vestiges du système administratif français et a hérité de nombreux problèmes multidimensionnels, notamment le manque de cadres capables de gérer le pays, ainsi qu'un énorme déficit dans les postes administratifs et techniques en raison du retrait des Français des institutions administratives d'une part, et du manque flagrant de cadres algériens capables de combler le vide de l'autre.
Cela est dû à la politique coloniale qui donnait la priorité à l'emploi aux colons, car les Algériens se heurtaient souvent à des barrières de discrimination raciale et ne pouvaient pas s'intégrer facilement dans l'appareil administratif colonial. Cela a contraint l'État à ouvrir largement les portes de l'emploi sans sélection, en sus du défi de l'algérianisation de l'administration; sa réorganisation conformément aux lois nationales telles que le Code communal et celui des wilayas de 1967 et les lois qui ont suivi, ainsi que les principes établis par les autorités algériennes indépendantes à travers les différentes Constitutions que le pays a connues jusqu'à la révision constitutionnelle du 1er Novembre 2020, qui est venue ouvrir la voie à une nouvelle Algérie avec des méthodes de gouvernance modernes et efficaces.
La question de l'indépendance économique de notre pays a également été un défi majeur au lendemain de l'indépendance, notamment eu égard au fait que l'économie était encore sous l'emprise des entreprises françaises. Nous n'avons jamais cessé de réclamer le recouvrement de la souveraineté économique, sachant que les choses n'étaient pas faciles et ont pris du temps. Jusqu'en 1966, lorsque nous avons entamé la nationalisation des mines, puis celle des banques en 1967, suivies par la nationalisation des grandes compagnies d'assurance et des entreprises industrielles telles que la société (BERLIET). En 1971, nous avons procédé à la nationalisation des hydrocarbures, parachevant ainsi notre indépendance économique.
Dans ce contexte, il convient de rappeler la décision du président de la République de ne pas recourir à l'endettement extérieur et de diversifier les partenariats selon une logique gagnant-gagnant, qui est l'une des manifestations de l'indépendance de la décision politique nationale.
Vers l'établissement des fondements de la nouvelle Algérie
Il convient de rappeler que l'Algérie connaît une forte dynamique vers un changement démocratique constructif depuis l'élection du président Abdelmadjid Tebboune le 12 décembre 2019. Il a entrepris d'importantes réformes profondes inscrites dans son programme électoral, s'engageant à construire une nouvelle Algérie qui renforce les principes de transparence, d'intégrité et de gouvernance éclairée, et qui consacre les fondements de l'État de droit, conformément à ses 54 engagements qui témoignent de son engagement envers l'héritage de novembre 1954 et la manifestation du retour de l'esprit du 1er novembre. Les nouvelles dispositions constitutionnelles, ainsi que les dispositions introduites par la révision de la loi organique portant régime électoral, ont permis le renouvellement de la classe politique, la réalisation de la parité entre les hommes et les femmes, puis donnant l'occasion aux jeunes et aux universitaires d'accéder à l'activité politique. Cela a contribué à un changement global qui a affecté la composition de l'Assemblée populaire nationale lors des législatives de juin 2021, ainsi que les assemblées populaires communales et de wilaya après les élections locales de novembre 2021. De plus, il y a eu un changement significatif de la composition du Conseil de la Nation suite au dernier renouvellement partiel.
Dans cet ordre d'idées, la révision constitutionnelle constitue la pierre angulaire de l'édification de la nouvelle République en promouvant le concept de démocratie participative, en mettant l'accent sur le citoyen et la participation de la société civile en tant qu'acteur essentiel dans le processus d'enracinement de son rôle au sein de la société.
De plus, la lutte contre la corruption et la prévention de celle-ci ont occupé une place importante dans cette révision, en prévoyant la création d'une haute autorité chargée de la transparence et de la prévention de la corruption, ainsi que, l'installation du Conseil Supérieur de la Jeunesse et l'Observatoire National de la Société Civile en tant qu'édifices institutionnels prometteurs nantis de la mission de l'encadrement de la contribution de la jeunesse et de la société civile dans la promotion des valeurs patriotiques.
D'autre part, la question de la préservation du caractère social de l'État a été l'une des priorités auxquelles le président de la République a accordé une grande importance, répétant toujours que l'intérêt du citoyen ordinaire prime. Sur cette base, le président a accordé une grande importance au dossier de la protection sociale et à toute forme de soutien aux catégories vulnérables, comme cela est clairement inscrit dans les axes des plans d'action des gouvernements successifs et dans les lois de finances successives. Il est clair que ces mesures visent à préserver les acquis sociaux de l'État tout en rationalisant le soutien exclusivement en faveur des catégories démunies et en instaurant une allocation pour les jeunes chômeurs et en régularisant la situation des bénéficiaires du dispositif d'insertion.
Alors que nous célébrons ce double anniversaire de la Fête de l'Indépendance et de la Jeunesse, il est essentiel de saluer l'importance accordée par le président de la République à la question de la mémoire, qui est liée à l'histoire du peuple algérien et qui ne peut être oubliée ni effacée, quelle qu'en soit la raison. La responsabilité de la France coloniale dans les génocides humain, culturel et identitaire dont le peuple algérien a été victime ne peut être occultée. De même, nous ne pouvons pas oublier les massacres commis par l'Organisation de l'Armée Secrète (OAS), une organisation secrète raciste et extrémiste, dont les crimes ne seront jamais soumis à la prescription.
Les résidus de l'OAS
Il est donc évident que la sagesse et la clairvoyance exigent un traitement équitable et impartial du dossier de la mémoire et de l'histoire dans un climat de vérité et de confiance, tout en assumant la responsabilité de manière qui ne peut se satisfaire du traitement du bourreau et la victime sur le même pied d'égalité. Il est également nécessaire de n'accorder aucun crédit aux allégations des résidus de l'OAS, qui constituent aujourd'hui des lobbies d'extrême droite raciste entravant tout rapprochement entre l'Algérie et la France.
Sur le plan économique, il y a lieu de relever que les efforts déployés pour édifier une économie nationale forte et indépendante des hydrocarbures progressent à un rythme satisfaisant. Cela est confirmé par le bilan positif des trois années de présidence de M. Tebboune. Après une période de confrontation avec les pratiques passées inappropriées, les réformes structurelles mises en oeuvre dans le domaine de l'importation ont permis à l'Algérie d'équilibrer ses finances et de maintenir ses réserves de change sans enregistrer de déficit commercial, tout en réalisant une augmentation significative de la valeur des exportations hors hydrocarbures.
La nouvelle loi sur l'investissement a également constitué une véritable avancée dans la voie de la dynamisation de la vie économique nationale et la concrétisation de la vision du Président en matière de changement de modèle de gouvernance économique.
De plus, l'Algérie s'oriente vers le renforcement du partenariat étranger et le soutien des entreprises nationales pour accéder aux marchés mondiaux, ce qui a encouragé la demande d'adhésion de l'Algérie au groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et les avantages économiques, commerciaux et technologiques qui en découleront. En somme, nous traversons une période très délicate dans un monde en profonde mutation. Il est donc nécessaire de définir la position de l'Algérie et de réaliser son indépendance économique après avoir recouvré son indépendance politique il y a 61 ans.
Sur le plan diplomatique, l'impact direct de la vision adoptée par le président de la République s'est traduit par le renforcement de l'indépendance de la prise de décision politique et le soutien des positions souveraines de l'État algérien, en particulier en ce qui concerne la question palestinienne et la question du Sahara occidental, dans le cadre des principes de l'Algérie liés au soutien au droit des peuples à l'autodétermination.
De plus, l'Algérie contribue à la concrétisation de l'unité arabe à travers le sommet arabe qui s'est tenu en Algérie en novembre 2022, en appuyant et en oeuvrant dans le sens des solutions pacifiques aux conflits et aux différends, ainsi qu'en renforçant la coopération et la coordination dans la lutte contre le terrorisme, l'extrémisme violent et la criminalisation du paiement des rançons aux groupes terroristes.
Il convient également de souligner l'élection de l'Algérie en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, un siège qu'elle se prépare à occuper à partir du 1er janvier prochain. Elle aspire à renforcer son rôle en tant qu'acteur influent dans la promotion de la coopération et de la coordination pour faire face aux défis mondiaux actuels. Cela émane de sa conviction profonde que le cadre multilatéral constructif et dynamique est le seul moyen d'assurer des relations internationales équilibrées et justes, loin de toute approche unilatérale et hégémonique.
Féroce campagne contre l'Algérie
En somme, l'Algérie, à travers son expérience et son parcours historique, a toujours préservé son indépendance dans la prise de décision politique et n'a jamais accepté d'ingérence dans ses affaires internes. De même, elle n'est jamais intervenue dans les affaires internes d'autres pays. Sur cette base, et dans cette période où les signes d'un retour à la guerre froide commencent à apparaître, l'Algérie doit rester vigilante et accorder une grande importance à la position de non-alignement et à la réalisation de l'indépendance des décisions économiques.
Il est également essentiel de renforcer le front intérieur en consolidant l'unité du peuple et en plaçant l'intérêt national au-dessus de toutes considérations, dans le but de surmonter tous les obstacles.
En conclusion, il est à rappeler que notre pays qui a enregistré des acquis et réalisations dans différents domaines sous la houlette de son président innovateur, M. Abdelmadjid Tebboune, fait face à une compagne féroce menée par les ennemis de l'Algérie État et peuple, ce qui exige de tout un chacun, responsables; élus; citoyens; journalistes; Partis politiques et société civile, d'oeuvrer à la consolidation de l'unité du peuple, de sa cohésion, soutenir sa direction clairvoyante et son armée garante de sa sécurité...
Il est de notre devoir de persévérer sur la voie de Novembre balisée par les femmes et les hommes, une voie qui a mené le pays à l'indépendance après 132 ans de colonisation de peuplement.
Cela ne peut se faire sans la fidélité à l'esprit éternel de Novembre qui revient toujours...
Nous devons également consolider l'unité nationale et mettre l'intérêt national au-dessus de toutes considérations en s'appuyant sur les valeurs d'entraide et de solidarité et redoublant les efforts afin de parachever l'oeuvre de l'Algérie nouvelle dont les fondements sont mis en place par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, s'inspirant des valeurs éternelles pour préserver l'Algérie indépendante telle que souhaitée par les Martyrs et les Moudjahidine. L'Algérie où Novembre prévalait, ressurgit, est et demeurera éternellement, avec la volonté d'Allah.
Gloire et éternité à nos vaillants martyrs.
Que l'Algérie demeure fière et prospère.
*Président du Conseil de la Nation
Par le Moudjahid Salah Goudjil
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Posté Le : 06/07/2023
Posté par : rachids