Algérie

Salah Goudjil brasse large


Dans son allocution à l'occasion de l'ouverture de la session parlementaire ordinaire 2022-2023, le président du Conseil de la nation a brassé large. Aucun sujet n'est épargné. Une manière de donner les nouvelles orientations en matière de gestion des affaires de l'Etat et des collectivités locales. Dans cet ordre d'idées, le président du Conseil de la nation a affirmé que les engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune commençaient à se traduire sur le terrain et dans différents secteurs. «L'Algérie amorce, à peine trois ans après l'élection du président Abdelmadjid Tebboune, une importante étape marquée par la concrétisation successive de ses 54 engagements», a soutenu Salah Goudjil dans son intervention en présence du président de l'Assemblée populaire nationale, Ibrahim Boughali, du Premier ministre, et des membres du gouvernement.À ce sujet, Salah Goudjil a insisté sur la nécessité d'accompagner la dynamique insufflée par le président Tebboune. Une dynamique oeuvrant au renforcement de l'indépendance économique du pays, condition sine qua non pour consolider l'indépendance et la souveraineté politiques du pays. D'autant, a-t-il, déclaré que « le président Tebboune a mis les points sur les «I» quant à une lecture adéquate et précise dans tous les domaines, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays». Estimant que «la réalisation de l'autosuffisance et l'exploitation de toutes les potentialités du pays sont de nature à conforter davantage les décisions politiques de l'Algérie et renforcer sa voix», Salah Goudjil a souligné que «le plus important à retenir est que l'Algérie n'a pas de dette extérieure».
Evoquant l'initiative de la «Main tendue» initiée par le président Tebboune, Salah Goudjil affirmera que cette «initiative ne date pas d'aujourd'hui». Et de rappeler que depuis son élection à la magistrature suprême du pays, le chef de l'Etat n'a cessé d'oeuvrer à rassembler les Algériens autour d'un projet constructeur, invitant tous les «courants politiques et les personnalités, en vue de renforcer l'unité nationale et raffermir le front interne», affichant «sa disponibilité et sa pleine implication à contribuer au succès de cette entreprise nationale d'une importance primordiale». Abordant le dossier de la «Mémoire», le président de la chambre haute du Parlement a réitéré que « nul n'est en mesure de nous enseigner notre propre histoire, encore moins de nous donner des leçons».
Une histoire que seuls les Algériens ont le droit d'écrire, soutient Salah Goudjil, du fait qu' «elle est faite et vécue par des Algériens» ajoutant qu'il «est de notre responsabilité de la transmettre aux générations futures pour que le sacrifice des martyrs et des vaillants moudjahidine ne soit pas vain». Une manière de rendre hommage à l'Armée nationale populaire, digne héritière de l'Armée de Libération nationale, qualifiée de « pilier de la hiérarchie institutionnelle nationale».
Une armée ayant prouvé au monde tout son professionnalisme lors du défilé militaire à l'occasion du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, a-t-il mis en avant. Et de réitérer la position constante de l'Algérie qui soutient les mouvements de libération et la décolonisation, notamment les causes palestinienne et sahraouie.
Il dénonce les attaques marocaines
«Pourquoi la tunisie'»
Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, s'est dit étonné des dernières attaques marocaines contre la Tunisie qui a accueilli, à l'occasion de la dernière Ticad, le président sahraoui Ibrahim Ghalil. Une présence ayant provoqué l'annulation de la participation marocaine au point de rappeler son ambassadeur à Tunis. Une attitude dénoncée par Salah Goudjil qui a souligné qu' «en 2017, l'Europe a organisé une rencontre avec les Africains, à laquelle ont pris part le Sahara occidental et le Maroc sans que ce dernier ne prenne position», avant de s'interroger « alors pourquoi la Tunisie'». Et Salah Goudjil de rappeler qu' «à l'indépendance de la Mauritanie en 1960, le roi marocain Hassan II s'y était opposé sous prétexte que c'est un territoire marocain». Contrairement au président tunisien, Habib Bourguiba, qui a été le premier à reconnaître l'indépendance de la Mauritanie. Réitérant la position constante de l'Algérie qui soutient les mouvements de libération et la décolonisation, Salah Goudjil affirmera que «quoi qu'il en soit, les Sahraouis retrouveront leur souveraineté sur l'ensemble de leurs territoires, tôt ou tard».
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