Algérie

Salah Bey Et La Cite De L'oubli



La réflexion que nous tentons dans cet article, se veut une somme d'interrogations sur le passé de Salah Bey (1771-1792), dont la mémoire des constantinois a retenu le souvenir, dans une chanson "Galou l'arab, Galou" (قالوا العرب قالوا) à la suite de sa mort, survenue dans des circonstances tragiques. L'histoire orale n'est qu'un prétexte pour orienter les recherches, vers une autre histoire, "une véritable histoire alternative" débarrassée des lieux communs, des aléas de la compilation. Le souci de rendre intelligible cette période nous amène à appréhender la complexité des événements en tenant compte de plusieurs variables, interférant dans les différentes sphères du champ social. Ainsi, si la chanson révèle une identité sociale cristallisée autour de la figure du Bey disparu, elle renferme, et c'est le plus important, -même si ce n'est pas dit explicitement - une histoire des structures (qui reste à faire) où le réseau familial semble l'emporter sur les intérêts économiques, où la configuration religieuse, sous couvert d'attitude de conciliation ou l'hostilité, interfère avec le domaine du prince, c'est-à-dire celui de la domination politique... Il s'agit donc, à travers ce travail préliminaire, de postuler à un projet historiographique, en tenant compte de "l'élaboration de nouveaux modèles et de la constitution de nouvelles références en histoire".


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