Morose, sans attrait et timide. La saison estivale, à Mers El-Hadjadj,qui n'est plus à ses débuts, n'a pas été marquée par le grand rush devacanciers, habituellement plus nombreux en pareille période.Preuve en est, les nombreux écriteaux de location de bungalows encoreaccrochés aux devantures. Ahmed, un habitant de la station balnéaire enquestion et commercant au détail de son état, confirme cette tendance. «Le prixde la location, même s'il a ostensiblement chuté par rapport aux saisonsprécédentes, les propriétaires trouvent encore toutes les peines du monde àtrouver preneurs», dira sans embage notre interlocuteur. 30.000 dinars estpourtant le montant d'un mois de location d'un bungalaw de 3 pièces, bien loindes montants exigés l'an dernier par exemple pour la même demeure ou dansd'autres plages.Les commerçants en pâtissent, eux qui tablent toujours sur la saison pourcompenser les périodes creuses du reste de l'année où le village vit presque enautarcie. Même les colonies de vacances semblent bouder cette plage qui, pourtant,offre de beaux atouts avec ses larges espaces et ses multiples criques.D'habitude, le flux d'estivants principalement originaires des villes del'intérieur du pays: Relizane, Tiaret, El-Bayadh, notamment, pullulent enpareille periode. Ils viennent en groupe d'amis ou en famille séjourner dansles mutiples bungalows. Avec le terrain de camping qui n'a pas été loué cetteannée et où l'on pouvait compter un millier de vacancier en plus, l'endroit estresté terrain vague, cette fois-ci, faute de preneur, au grand dam descommerçants qui avaient habitude de travailler avec les campeurs. D'habitude, la population locale double son nombre, le triple même, avecles estivants. Mais cette année, malgré le renforcement des mesuressécuritaires, à travers lequel on n'enregistre aucun incident du genre, lesfamilles semblent jeter leur dévolu sur d'autres destinations. Ouréah, LesSablettes et les côtes mostaganémoises, qui semblent ces dernères années donnerplus pour attirer plus de vacanciers.Mers El-Hadjadj : c'est le calme plat, aucune fête n'est organisée, niaucun gala. A part les rares crèmeries qui assurent la prestation, aucune autreactivité ne semble attirer un tant soit peu le visiteur. Les gens déambulent lelong du principal boulevard bordé de commerces fortement allumés, mais peufréquentés. Ceux qui ont loué un magasin ou une gargotte auront pour leurargent, tant la saison n'a pas été à la hauteur des espérances. MersEl-Hadjadj, qui offre une plage sablée longue de 5 kilomètres n'a pas tenu toutesses promesses.
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Posté Le : 12/08/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : T Lakhal
Source : www.lequotidien-oran.com