Algérie

Saison estivale : Le grand rush à Tigzirt


Saison estivale : Le grand rush à Tigzirt
Le mois de juin est passé cahin-caha, faisant craindre une saison ratée aux Tigzirtois. Mais force est de constater que dès le début du mois de juillet, la ville vit enfin au rythme estival. Les manifestations qui ont eu lieu, aussi diverses que variées ont permis aux hôtes de l'antique « Iomunium » de savourer leur séjour et faire sortir la ville de sa léthargie. Le Panaf, avec ses troupes de danse et de chant, a sans conteste revigoré une ville rongée par le doute. Fortement pavoisée aux couleurs estivales, la ville respire enfin ! Le pari d'« assurer de l'eau H/24 » est sur la bonne voie. L'embellissement est partout. La ville est animée de jour comme de nuit. Selon les goûts. Les gardiens de parkings se frottent enfin les mains, le sourire aux lèvres. Une virée au Front de mer renseigne sur l'affluence que connaissent les plages. Quelques jeunes saisonniers inquiets au début, semblent sereins de pouvoir sauver leur saison. Meddour, l'un des heureux plagistes, nous dira « la location des tentes marche fort ». Postés aux entrées névralgiques des plages, des jeunes, tannés par le soleil, proposent divers gadgets, parasols ou autres bijoux de fantaisie. D'autres font le va-et-vient le long des trois plages de la ville. De Tassalast jusqu'à Feraoun, ils n'arrêtent pas, tout au long de la journée, de les sillonner pour quelques' dinars de plus !Bravant les risques, les digues du port sont prises d'assaut. Chacun s'agrippe à son rocher pour impressionner qui par des plongeons chaloupés, qui par des cabrioles et autres sauts périlleux. « Ils sont jeunes. Y' a de la vitalité dans les os, c'est compréhensif, mon fils », nous lancera un homme d'un certain âge, une canne à pêche à la main.A Tassalast, pas une once de terre ou de sable libres, surtout les jeudis et vendredis. A leur accent, on devine que nos hôtes viennent de la Haute Kabylie. Des bus entiers charrient des estivants d'Ouaguenoun. C'est l'été, on profite de la mer entre deux fêtes ! Une virée aux infrastructures d'accueil nous a permis de redécouvrir l'hôtel Mizrana, dans sa peau neuve, après trois ans de rénovation. M. Aït Aoudia, le patron, en misant sur le long terme, nous apprendra, pour l'anecdote, que la pierre qui couvre la terrasse de la piscine « est venue du lointain Maillot », l'actuelle M'Chedallah. La climatisation est partout et partout, c'est nickel ! Amar Melahnouche est aux petits soins au restaurant. Les festivaliers du Panaf' y ont été séduits.D'après un serveur, les week-endistes seront ravis de descendre à Mizrana. Il n'a pas tort, à condition de compter sur un porte-monnaie garni. D'autres hôtels, au pic de la saison affichent le sourire. Que ce soit le Chez-Nous, Domergue, Les Trois Frères, ou enfin le Numide, à l'est de la ville. Pour des raisons d'intimité ou besoins de liberté, certains vacanciers n'hésitent à casser leurs tirelires pour la location d'appartements. Les « offres » sont placardées dans plusieurs cafés maures. Quoique, comparativement à Béjaïa, « ici, c'est relativement moins cher », selon un émigré, attablé au café L'Albatros. A quel prix ' Hum, boule de gomme !Le soir, après 20h, beaucoup de familles vadrouillent nonchalamment le long du Front de mer. Direction le port avec son toboggan. Les Ruines romaines qui le surplombent le sont aussi prisées pour la romance et la détente. « Le plaisir de s'offrir des plaisirs », nous dira Sidali Yacine, un Tigzirtois amoureux d'évasion. Comme quoi, à Tigzirt, en été, place au farniente, aux longues soirées feutrées. Avec les travaux engagés par les autorités, l'année prochaine promet plus d'amélioration. Au grand bonheur de tous.
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