Les jeunes qui louent les parasols et autre attirails de plages (chaises, tables…) ont été légion. La plupart avouent travailler uniquement en été. Des chômeurs, des étudiants et des lycéens profitent de leurs vacances pour amasser un peu d'argent. «La bourse ne me suffit pas pour acheter des livres, payer Internet. Je préfère travailler et en plus je profite de la fraîcheur de la mer», explique Hicham, étudiant en deuxième année biologie. Cela fait deux ans qu'il loue des parasols. Les estivants, surtout ceux qui viennent en bus ou par train, se félicitent de la disponibilité de ce genre de matos. «Je préfère payer 200 dinars que de m'encombrer avec un parasol», reconnaît Mohamed qui vient chaque week-end de Birtouta. Mais ce métier ne plait pas à tout le monde. Beaucoup d'estivants se plaignent de ne pas pouvoir trouver un espace sur le sable où placer leur matériel de plage. Les meilleurs endroits sont pris par les loueurs de parasols. «Ils n'ont pas à faire ça, ce n'est pas une plage privée», regrette un quinquagénaire, venu de Thénia. En effet, les moindres coins et recoins des plages sont squattés par les loueurs de parasols et de transats. Les retardataires même ne trouvent pas de place pour installer leurs effets. Tous les lieux sont occupés. MANQUE D'INFRASTRUCTURES HÔTELIÈRESDans cette wilaya au potentiel touristique précieux, les infrastructures hôtelières ont également fait défaut cette année. Les quelques complexes et hôtels ouverts durant cette saison estivale se sont avérés insuffisants pour l'accueil des estivants. Ces derniers se sont plaints d'ailleurs du manque de logis et des prix excessifs pratiqués. «Le cadre hôtelier à Boumerdés est trop cher. 15 000 dinars par nuit, c'est vraiment exagéré», estime un estivant venu de Ouargla. Et comme chaque année on annonce «dans la perspective de promotion du secteur», des mesures pour satisfaire la demande et combler le déficit. Ainsi, à l'horizon 2015, 4000 lits sont prévus, selon la directrice du tourisme de la wilaya. La majorité des investissements touristiques est situé à l'intérieur des zones d'extension touristique (ZET). Le problème de foncier ne se pose pas, d'après elle. Des investisseurs étrangers du Golf Arabe ont déjà visité la côte de Boumerdès et ont été émerveillés par la beauté des sites.
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Posté Le : 19/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djamila C.
Source : www.horizons.com