Algérie

Saisies record de drogue à Annaba



Saisies record de drogue à Annaba
Ainsi la «moisson» de l'année 2012 a donné lieu à la saisie de 179,439 kg de cannabis, 42 911 comprimés de psychotropes et l'arrestation de 34 personnes impliquées dans 12 affaires liées à ce trafic illicite. L'année 2013 a été encore «meilleure», avec la saisie de 547,115 kg de cette substance dangereuse et 42 100 comprimés de psychotropes, soit presque le triple des quantités de drogue interceptées par les services de la brigade régionale.Ces résultats peuvent être interprétés comme une progression des méthodes de lutte de ces services, qui utilisent de nouvelles techniques pour pister et démanteler les réseaux de trafic de drogue.Des agents bien formés infiltrent ces groupes, collectent l'information et la traitent avant de passer à l'action. La brigade régionale d'El Hadjar, dont l'efficacité sur le terrain n'est plus à démontrer, a nettoyé certains quartiers de la ville d'Annaba devenus le fief de dealers, venus des wilayas voisines pour écouler leurs marchandises de mort. Ce qui a rassuré les habitants de ces cités qui étaient il y a quelques temps assimilés à des zones de non-droit.D'un autre côté, ces saisies spectaculaires, puisque maintenant on parle de quintaux et non plus de kilogrammes, montrent aussi que les dealers sont passés à la vitesse supérieure en déversant sur le marché local ces marchandises fournies par notre voisin de l'Ouest, qui s'ingénie à utiliser tous les moyens pour déverser des tonnes de cannabis sur le territoire national et «arroser» tout le marché. Il n'y a qu'à voir les saisies du côté de Tlemcen et des frontières avec le Maroc pour avoir une idée sur l'ampleur de ce trafic qui prend des proportions alarmantes. Au niveau des 17 wilayas de l'est algérien, si l'on est arrivé à intercepter et à saisir ces 5,5 quintaux pendant une année, cela suppose aussi que les quantités qui sont passées à travers les mailles de ce filet tendu par la brigade régionale sont de loin plus importantes. Ces quantités, vendues localement ou exportées vers la Tunisie voisine, représentent pour les populations jeunes et moins jeunes un danger permanent qui guette chaque individu. Cela ne veut pas dire que le fait de rappeler ces données dévalorise ou amoindrit les efforts et le travail des policiers chargés de cette mission, bien au contraire, cela peut les amener à redoubler de vigilance, à se remettre en cause et à travailler encore plus pour débarrasser le pays de ce poison qui tue la jeunesse.M. R.




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