Algérie

Saisie de plus de 100 chars en Libye chez une milice pro-Kadhafi



Saisie de plus de 100 chars en Libye chez une milice pro-Kadhafi
Le ministère libyen de l'Intérieur a annoncé jeudi avoir saisi plus d'une centaine de chars à un groupe de partisans de l'ancien régime de Mouammar Kadhafi qui se faisait passer pour des révolutionnaires dans la région de Tarhouna, dans l'ouest du pays. "Plus d'une centaine de chars et 26 lance-missiles ont été saisis" dans une caserne à Souk al-Ahad, près de Tarhouna (à une soixante de kilomètres au sud-est de Tripoli), où cette milice était basée, a indiqué lors d'une conférence de presse Abdelmonem al-Hor, le porte-parole de la Haute commission de sécurité qui dépend du ministère de l'Intérieur. Il a indiqué que l'enquête sur le double attentat à la voiture piégée qui a fait dimanche deux morts et quatre blessés à Tripoli avait permis de remonter au groupe. Les autorités avaient alors pointé du doigt des partisans de l'ancien régime. Cette milice, connue sous le nom de "Katiba al-Awfiya" (Brigade des fidèles), se faisait appeler en interne "Brigade du martyr Mouammar Kadhafi", l'ancien dirigeant libyen tué en octobre dernier, a ajouté le porte-parole. "Nous avons cru que cette katiba défendait la Libye et la révolution, il s'est avéré que c'était en fait le contraire", a-t-il dit, ajoutant que le chef de la milice, Khaled Ibrahim Krid, avait été arrêté mercredi au cours d'une opération contre ce groupe qui s'était soldée par un mort et huit blessés parmi les forces de sécurité. Lisant un communiqué lors de cette même conférence de presse, le vice-ministre de l'Intérieur Omar al-Khadhraoui a indiqué auparavant que des "armes lourdes" avaient été saisies dans la caserne, dont des roquettes", sans autre précision. Mercredi soir, le ministère de l'Intérieur avait fait état d'affrontements a Tarhouna entre des membres des services de sécurité et des hommes armés soupçonnés d'être impliqués dans les attentats de dimanche. M. Hor a reconnu par ailleurs que les forces de sécurité étaient infiltrées par des partisans de l'ancien régime et qu'un comité avait été formé pour enquêter sur cette question.


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