Algérie

Saisie de 8364 boîtes de médicaments et 9 véhicules à Constantine



Impliqués dans cette affaire, 3 individus ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur près le tribunal de Constantine tandis qu'une quatrième personne a été mise sous contrôle judiciaire. Ils sont accusés de menace à  la santé publique, contrebande, blanchiment d'argent, association de malfaiteurs et détention et consommation de drogue. Importés illicitement depuis la Tunisie, ces médicaments, dont la valeur est estimée à  près de 146 millions de dinars, sont destinés au traitement de différentes maladies : hormonale, allergie, diabète, asthme, rhumatisme, gynécologie, gastrique, pédiatrie ainsi que des antibiotiques, etc. Agissant sur informations, les éléments de la section de recherche de la Gendarmerie nationale de Constantine ont localisé le premier membre de ce réseau criminel qui procédait au stockage et revente d'une façon illégale des médicaments non contrôlés. Il est le big boss de ce réseau et le propriétaire d'une entreprise de location de voitures qui n'a jamais loué un de ses véhicules. Il les dissimulait dans une habitation à  El Khroub (Constantine) et l'utilisait exclusivement pour l'acheminement de sa marchandise prohibée. Menus d'un mandat de perquisition, les enquêteurs se sont déplacés au domicile du mis en cause où ils ont découvert à  l'intérieur du garage, un fourgon de marque Ford Transit chargé de cartons de médicaments. Les personnes impliquées ont été arrêtées, il s'agit de G. B., 37 ans, Z. D., chômeur, 27 ans, et T. M., chômeur, 22 ans. Par ailleurs, les conducteurs de deux voitures Renault 25 ont déchargé la marchandise et pris la fuite. Dans le cadre de l'enquête et lors de la fouille du véhicule, il a été découvert les restes d'une cigarette mélangée à  du kif dans le cendrier. Les limiers de la gendarmerie ont envoyé des échantillons des médicaments saisis à  Institut national de criminologie et de criminalistique de la Gendarmerie nationale de Bouchaoui pour analyse et expertise scientifique dans le but de vérifier leur conformité aux normes médicales requises. En janvier 2012, une affaire similaire a également été traitée par les éléments de la section de recherches d'El Oued, où 1064 boîtes de médicaments de contrebande dépourvues de facture ont été saisies. Par ailleurs, ces médicaments ne portaient aucune vignette montrant leur source ou leur prix ou encore leurs composants conformément aux dispositions de la loi algérienne. Ces médicaments constituent un véritable danger pour la santé publique, car ils ne sont pas contrôlés.


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