Le consommateur tébessi délaisse la sardine algérienne, en raison de sa cherté, et préfère se rabattre sur le petit poisson tunisien, qui se trouve en abondance sur nos marchés et à des prix défiant toute concurrence. Cette sardine, dont l'origine demeure inconnue et douteuse, est vendue au vu et au su de tous, en l'absence des services de contrôle de la direction du commerce. Selon un bilan trimestriel de différentes brigades de la Gendarmerie nationale, rendu public récemment, plus de 5 tonnes de sardines tunisiennes avariées ont été saisies et détruites depuis le mois de janvier dernier. Seize personnes impliquées dans ce trafic ont été arrêtées par les mêmes services. Elles seront poursuivies pour délit de contrebande.
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Posté Le : 24/04/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L S
Source : www.elwatan.com