Algérie

Sainte Crispine (au milieu), mosaïque la "procession des vierges" à la basilique de Ravenne, Italie.



Sainte Crispine (au milieu), mosaïque la
Albert Ballu propose que l'ensemble basilical, semblable à la description faite par Albert Lenoir dans son Architecture monastique, TII de la perpetua restituta de Carthage et y faisait donc le siège des évêques de Tébessa : Lucius cité en 255, Romulus en 349, Urbicus en 411 et Felix en 484 parmi les évêques qui assistèrent à des conciles de Carthage.

Selon l'historien René Cagnat, le site est décrit comme étant l’un de plus beaux spécimens de l’architecture religieuse en Afrique. La basilique fût édifiée en 313 sur le lieu où Crispina (Crispine de Théveste en français), une femme berbère fut décapitée par les Romains. D’après Augustin d'Hippone, c’est lors de la persécution du christianisme de Dioclétien (connue sous la Persécution de Dioclétien), un décret parut en 304 prescrivant à tous les habitants de « sacrifier et faire des libations aux dieux romains », sous peine de mort en cas de refus. Et c'est la cas de Crispine, une femme mariée et mère de plusieurs enfants issue d’une famille sénatoriale. Native de Thagora, aujourd’hui Taoura dans la Wilaya de Souk Ahras, elle fut arrêtée et interrogée par le proconsul Caius Annius Anullinus. Celui-ci lui demanda de sacrifier aux dieux romains. N'ayant dans la cœur que le seul Dieu vivant, elle refusa l'ordre, et le proconsul la condamna à mort par décapitation d'un coup d’épée le 5 décembre 304


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