Saint Pierre renoue avec la violence et la terreur

Une rixe qui atteint la… 17ème sûreté urbaine Jeudi dernier, dans la soirée, le quartier de Saint Pierre a renoué avec la violence et la terreur. C’est du moins l’impression qui prévaut parmi les habitants de ce quartier, particulièrement ceux des environs du siège de la 17ème sûreté urbaine. Ces derniers ont assisté, médusés, à une rixe ayant eu pour théâtre et aussi paradoxal que cela puisse paraître, le siège de la Sûreté urbaine. Selon nos sources, les faits de cette affaire remontent à l’après-midi de jeudi dernier, lorsque L.M., âgé de 21 ans, a détourné la jeune B.M., âgée de 14 ans, une mineure qu’il a conduite chez lui, dans la cité Perret où il a abusé d’elle avant de la laisser repartir. Le beau-frère de la mineure, en l’occurrence T.A., âgé de 38 ans, ayant pris connaissance des faits est parti se venger de L.M. Arrivé au domicile de ce dernier, il ne trouva que sa mère et ses sœurs et n’hésita pas à leur asperger le visage de gaz lacrymogène. A son retour au domicile familial, L.A., le frère de L.M., trouva sa mère et ses sœurs dans un état d’asphyxie et sera informé du nom de l’agresseur. A son tour, L.A. est allé se venger, mais ne trouvant pas T.A., il a asséné un coup de sabre au crâne de son frère B.A. Blessé, ce dernier a été évacué au service des urgences médico-chirurgicales et son frère T.A. Devant ces développements, le frère de T.A. a décidé de faire appel à la police. Sur le chemin qui devait le mener au siège de la 17ème sûreté urbaine, territorialement compétente, il a été aperçu par les deux frères L.M. et L.A. qui l’ont poursuivi. Etant finalement entré dans les locaux de la 17e sûreté urbaine, il a été poursuivi. Les deux frères ont investi le commissariat de police pour se venger de lui. T.A. a été pris sous la protection des policiers. Ces assaillants ne pouvant le prendre de force, ils sont ressortis, mais ne s’en iront pas. Ils ont commencé à jeter des pierres sur le siège de la sûreté dont ils ont cassé l’enseigne du fronton et les vitres. Alertés, des renforts de police sont arrivés par la suite et les deux mis en cause ainsi qu’un individu du nom de B.F., âgé de 30 ans, ont été appréhendés. Hier, L.M., L.A., T.A. et B.F. ont été présentés au juge d’instruction près le tribunal d’Es-Seddikia sous les chefs d’inculpation d’association de malfaiteurs, coups et blessures volontaires, détournement de mineure, trouble à l’ordre public, rébellion et dégradation de biens de l’Etat. Ils ont été placés sous mandat de dépôt.