Algérie

Saint-Denis : une psy près des couveuses pour donner envie de vivre aux prématurés



Saint-Denis : une psy près des couveuses pour donner envie de vivre aux prématurés
Dans la pénombre, des nourrissons d'à peine 700 grammes vivent en couveuse, reliés à des respirateurs et une foule d'écrans. Mais pour Catherine Vanier, psychanalyste des prématurés à l'hôpital de Saint-Denis, ce sont les mots qu'on leur dit, l'humain autour d'eux et la présence des parents, qui réanimeront l'envie de vivre des bébés. A l'hôpital Delafontaine, quelque 400 prématurés sont admis en néonatologie chaque année. Ici, on réanime à la fois le corps et le désir de vivre, dit en souriant le chef de service le Dr Pascal Bolot, très fier de cette autre approche des bébés et des parents. En Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de France, le taux de mortalité périnatal est l'un des plus forts du pays, souligne le Dr Bolot, qui l'explique par les difficiles conditions de vie des populations extrêmement paupérisées accueillies à l'hôpital, chez lesquelles les grossesses sont mal ou pas suivies du tout. Il est très important que le bébé ne soit pas laissé seul à sa machine, car il s'identifie à ce qui l'entoure. Les bébés n'ont pas besoin que d'oxygène, ils ont besoin qu'on leur parle, martèle la psychanalyste, qui s'interroge : comment faire pour qu'un séjour en réanimation n'abîme pas un bébé, ne laisse pas de séquelles psychiques '.


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