Algérie

Saignée dans les rangs du RND



Rien ne va plus au sein de la maison RND à El Tarf. Et pour cause, après les élections sénatoriales et le camouflet retentissant subi par la formation d'Ouyahia par la perte du siège qui était, depuis longtemps, dans son escarcelle, le parti est entré dans une phase de turbulences avec comme premier corollaire une désaffection de ses rangs où plusieurs leaders et militants ont préféré se retirer.Interrogés, plusieurs cadres ont indiqué, avec un pincement au c?ur, que «le parti est en train de se désagréger inexorablement.
Plusieurs militants ont préféré rejoindre son frère siamois, le FLN, plutôt, disent-ils, que de continuer de «cautionner des options politiques suicidaires».
La dégringolade du parti a été amorcée depuis les élections locales quand le RND a perdu plusieurs communes et la présidence de l'APW, et ce, avec l'aide indirecte et subtile de l'administration.
Nos interlocuteurs estiment que le challenge n'est pas perdu pour autant, et ce, par l'organisation d'assises locales où toutes les parties antagonistes seront invitées, lors d'une réunion, afin de trouver une solution médiane et réconciliatrice pour redorer le blason terni du parti. «Nous avons une estime et un amour incommensurables pour le parti, et nous voulons revenir au-devant de la scène en tant que première formation politique au niveau de notre wilaya et pour ce faire, il est indispensable d'unir nos rangs et de fixer de nouveaux objectifs et challenges.
Le FLN est fort à cause de nos frictions et nos querelles intestines.
Il est temps que le parti renoue ses liens avec ses cadres et sa base militante», ont affirmé d'anciens sénateurs et des cadres du parti d'Ahmed Ouyahia.
Daoud Allam

Un bloc OPGI de 10 appartements a pris feu
La commune d'El Tarf a frôlé la catastrophe, hier, où un bloc OPGI sis dans la cité 100 logements et composé de 10 appartements a pris feu, dans l'après-d'hier.
Les infiltrations d'eau et l'écoulement des eaux le long de la cage d'escalier ont été les principales causes de ce sinistre où les 10 compteurs d'électricité, qui se trouvent au rez-de-chaussée ont tous grillé et se sont transformés en un amas de poussière et de plastique. C'était une déflagration d'une très grande ampleur.
Les habitants ont coupé la RN 44 à la circulation automobile durant une heure, en signe de protestation à l'encontre des responsables locaux et en particulier la Protection civile, dont les éléments ont mis plus d'une heure pour venir apporter secours aux habitants abasourdis par cet événement grave. «Nous avons failli tous y passer. Certains sont sortis par les fenêtres afin d'éviter les flammes. Un appartement a été complètement calciné. C'est la deuxième fois que ce sinistre arrive et nous avons informé les services de l'OPGI pour la réfection de l'étanchéité, en vain. Même les services techniques et les élus de la commune sont informés de notre calvaire, mais personne ne prend ses responsabilités. On est des moins que rien, des parias. Le maire est aux abonnés absents», ont martelé les habitants avec rage et dépit, les yeux hagards.
Le chef de cabinet de la wilaya, accompagné par le directeur de l'OPGI a promis aux habitants de prendre leurs doléances en charge. Signalons l'absence remarquée et remarquable des services de la Sonelgaz et les services techniques de la commune. Cet incident ne serait pas dans leurs prérogatives respectives. Triste commune.
D. A.
Sit-in des ouvriers professionnels devant la Direction de l'éducation
Des dizaines d'ouvriers professionnels affiliés au syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l'éducation nationale (SNCCPEN) ont observé, hier, un sit-in de protestation devant le siège de la direction de l'éducation pour exiger, entre autres et principalement, une revalorisation salariale, la réactivation de la note sur la situation des ouvriers au niveau des établissements scolaires, la cessation des multiples abus de pouvoir émanant de certains directeurs et économes et donner la priorité aux gardiens de nuit pour ce qui est de l'obtention d'un logement de fonction. «Ce sit-in n'est que le début d'un processus de protestations afin d'améliorer nos conditions de vie sachant que notre salaire de base est de 17 000 DA.
Les prix des produits de première nécessité sont en augmentation continuelle.
Nous sommes dans une certaine précarité sociale. Nous faisons face à une inflation galopante et, par ricochet, une érosion drastique de notre pouvoir d'achat», ont-ils soutenu.
D. A.


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