Saïda: Une nouvelle promotion de 96 imams

«L'imam doit se prévaloir de trois qualités essentielles, à savoir la recherche de la science, faire preuve de patience car il aura affaire à toutes les tendances et susceptibilités et étaler sa référence patriotique, afin de mener à bien sa mission au service de la société», dira l'inspecteur général du ministère des Affaires religieuses représentant le ministre, empêché d'assister à la cérémonie de sortie de la 23e promotion des imams. L'événement, présidé par le wali de Saïda, M. Benteftifa, accompagné des autorités et élus locaux, eut pour cadre la salle des conférences de l'Institut national de formation des cadres du culte. 96 imams, dont 8 africains, constituent cette promotion baptisée au nom de feu «Mahfoudi Ameur, un érudit né en 1930 à Messaad, membre du Conseil supérieur islamique, décédé le 20 mai 2009», rappellera le directeur de l'établissement dans son intervention, ajoutant que l'institut a formé 1.647 cadres depuis le transfert de l'école de Blida à Saïda en 1986. Parmi les sortants honorés par le wali et sa délégation, 4 Sénégalais, 2 Guinéens et 2 Burkinabés dont l'un, s'exprimant au nom des co-continentaux, dira: «Nous jurons de défendre l'islam en terre africaine». 23 imams «guides-conseillers» formés en trois années et 76 autres chargés des prêches à l'issue de deux ans de séjour à l'INFCC pourront très prochainement officier dans les mosquées du territoire national. L'institut, construit dans un site des plus agréables de la rive ouest de l'oued Saïda sur la route de Boukhors, a formé plus d'un millier de cadres exerçant actuellement «et poursuit sa mission conformément aux dispositions du dernier décret 08/411, rendant obligatoire la formation», fut-il noté.