SAIDA : UNE COMMEMORATION POUR RESSUSCITER LA VILLE DES EAUX

Le premier institut de technologie de l'éducation (ITE) dont il fut le premier directeur, communément appelé « institut Ouenzar », bien qu'officiellement baptisé au nom d'un des non moins illustres enfants de la ville, Ahmed Medeghri, a abrité jeudi soir la cérémonie commémorative du 40e jour de la disparition de l'icône saïdéenne de l'enseignement. Rassemblés autour de ses proches, dont sa fille et son gendre ayant effectué le déplacement pour la circonstance, les Saïdéens et Saïdéennes présents ont évoqué, après la minute de recueillement, « l'authentique des authentiques, le brave d'entre les braves, très cher au c'ur de cette cité mille fois meurtrie et perpétuelle orpheline de ses fidèles enfants », témoignera M. Moussaoui Abdelkrim, chef de département à l'université Moulay Tahar, d'une voix pathétique, étranglé par l'émotion.
M. KIES FARID RAPPELLERA LE « N'EST-CE PAS » DE FEU OUENZAR, UNE LOCUTION TANTOT EXCLAMATIVE, SINON INTERROGATIVE DE L'UN DES PIONNIERS DE L'EDUCATION A SAIDA, « MARQUE PAR L'INTEGRITE ET LA VIGUEUR, MAIS AUSSI ET SURTOUT SA SEVERITE », AVOUERONT DES INTERVENANTS, ALORS QUE D'AUTRES METTRONT « SUR LE COMPTE DE LA MOTIVATION POUSSEE SES PICS COLEREUX ET IRONIQUES ». LA SOIREE, FORTE EN EMOTION, FUT ANIMEE PAR MME KHALED, INITIATRICE DE LA RENCONTRE, ET CLOTUREE PAR UN COUSCOUS SUCCULENT AU SEIN MEME DE L'ETABLISSEMENT QUI NE SE DEPARTIRA JAMAIS DE SON NOM. « C'EST A TRAVERS DES RENCONTRES D'UNE TELLE COMPOSANTE MIXTE QUE SAIDA, APPAUVRIE PAR DES PREDATEURS EN TOUS GENRES ET LA MEDIOCRITE DE SA GOUVERNANCE, RETROUVERA SON LUSTRE D'ANTAN », DIRA UN CADRE JALOUX DU BERCEAU DE LA REVOLUTION, DE LA CULTURE ET DE LA PRATIQUE SPORTIVE QUE FUT LA VILLE DES EAUX. « SAIDA L'HOSPITALIERE DEMOLIE ET DEPOUILLEE MAIS APTE A RESSUSCITER », LA DECRIRA LE POETE GUERROUDJ KERROUM SUR FOND DE NOSTALGIE EMBUEE D'ESPOIR ET D'ESPERANCE.