La section de recherches du Darak Watani a
démantelé un réseau de faux-monnayeurs à Saïda et confisqué, outre le matériel
informatique servant à la contrefaçon, 22.000 dinars en coupures de 1.000
dinars, scannés.
En
effet, et suite à une information parvenue au Darak faisant état de
l'écoulement de fausse monnaie, la brigade de recherches a entrepris des
investigations qui ont abouti à l'interpellation du nommé Y.K., âgé de 38 ans.
Ayant d'abord fui les gendarmes avant d'être arrêté après une course-poursuite
du centre-ville à la cité Sâada. Le mandat de perquisition délivré par le
procureur de la République a permis aux enquêteurs d'effectuer une fouille au
domicile du suspect, qui s'est soldée par la découverte de 22 billets de 1.000
dinars contrefaits et portant le même numéro de série.
Au
cours de l'enquête, le mis en cause dénoncera un autre complice, en déplacement
à Bel-Abbès. Aussitôt, des barrages policiers furent dressés et l'individu
recherché intercepté à un contrôle à l'entrée ouest de la ville. «Ce dernier
rentrait du souk hebdomadaire où il avait écoulé quelques billets enfouis dans
les liasses de la transaction matinale du cheptel», fut-il souligné.
La
fouille entreprise à son domicile, après l'autorisation d'usage, se soldera par
la découverte du matériel ayant servi au trafic, en sus d'un CD portant les
photos de billets authentiques «sous toutes les coutures» aux fins de
reproduction. Le mis en cause, H.N., 52 ans, fut confondu, avec un autre
acolyte, le 3e, A.M., âgé de 22 ans, qui reconnut les faits. Présentés au
parquet de Saïda dimanche, les trois mis en cause furent écroués par le
magistrat instructeur.
Ainsi prend fin l'aventure du réseau qui n'a pas hésité à monnayer
sa liberté sur du faux papier et à porter préjudice tant à ses concitoyens qu'à
l'économie nationale. Le commandant du groupement de la Gendarmerie nationale
rappellera que ses éléments demeurent vigilants, «même en cette période
d'abstinence où l'attention est éprouvée» dira-t-il.
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Posté Le : 15/09/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali Kherbache
Source : www.lequotidien-oran.com