Algérie

Saïda. Un groupement franco-algérien pour l’irrigation de 2 800 ha



Beaucoup d’encre et de salive ont coulé depuis 1996 sur l’abandon du fameux périmètre de dayet Zeraguet couvrant une superficie de 2 800 ha et dont plus de 2 580 ha ont été exploités par des fellahs qui se sont éclipsés en laissant une lourde ardoise en énergie électrique, estimée à 2,8 milliards de centimes.

Depuis lors, plusieurs tentatives de relancer le projet se sont avérées vaines, notamment en mai 2003 quand le wali de l’époque avait émis le souhait de prendre en charge le périmètre, mais les démarches entreprises se sont avérées infructueuses. « Actuellement, le projet vient d’être relancé et l’étude a été confiée à un groupe de bureaux d’études, ONID (office national d’irrigation et drainage), relevant du ministère des Ressources en eau et COCG (compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne, France) », nous apprend M. Chabani, directeur de l’Hydraulique de Saida. Selon la même source, une première mission d’experts a été effectuée durant le mois de janvier 2007 et l’étude va s’étaler sur 9 mois. Les principales préoccupations de la wilaya se baseront sur la réhabilitation du périmètre de Dayet Zeraguet afin de trouver les possibilités de réduire la consommation d’énergie électrique au niveau des équipements de pompage.

Valorisation

Selon la même source, les directions de l’Hydraulique et de l’Agriculture ont sollicité le groupement en question pour concevoir, dans le cadre de l’avant projet sommaire, la sélection d’une sous zone d’un millier d’hectares à valoriser dans la tranche d’urgence. Seuls les fellahs en possession d’actes administratifs seront retenus. Certains parlent d’élevage de bovins et d’ovins avec la plantation de centaines d’hectares de luzerne. D’autres optent pour les cultures maraîchères. Quoiqu’il en soit, le dernier mot revient aux deux campagnies désignées qui ne rendront les résultas que dans 9 mois.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)