Le directeur de la Santé et de la population de la wilaya de Saïda a convié la presse locale au siège de la wilaya pour «ramener, à leur dimension réelle, les faits et causes ayant entraîné le décès des quatre soeurs tuberculeuses», dira-t-il d'emblée et «afin de dissiper la psychose dans certains foyers miséreux, favorables à la résistance du germe, décuplée par l'indiscipline du malade», devait-il ajouter, «car 90% des patients traités en première ligne guérissent complètement de la tuberculose», affirmera le Dr. Chwan, pneumo-phtisiologue à l'hôpital Ahmed Medeghri. Le staff accompagnant le DSP disséquera l'affaire de ce drame médico-social. Ainsi le Dr Makhlouf, épidémiologue, reviendra sur la chronologie des faits car les décès sont espacés dans le temps, d'autant que la première victime dépistée en avril 2004 fut transférée six mois plus tard au CHU Oran, «dans le strict respect de la hiérarchie médicale», devait-il préciser. «Le traitement chimio-sensible n'ayant pu venir à bout du BK», elle fut prise en charge par les soins de l'hôpital mais dût, hélas, décéder en octobre 2006, «dans son domicile de Boukhors». Aussitôt, la famille fut dépistée, mais une infection opportuniste frappa sa soeur qui pourtant habite dans un autre quartier, Sidi Gacem, occultant la relation et la proximité des malades. Toutefois, ce deuxième cas, découvert le 19 juin 2007 a été foudroyant pour la victime, après avoir séjourné au service infectieux et traitée pour d'autres pathologies, en date du 06 juillet 2007. La troisième victime débuta son traitement le 10 avril 2008 mais la forme aiguë de la maladie eut raison d'elle car sujette à une flambée rapide du germe. Elle décéda le 1er mai 2008, alors que la dernière hospitalisée depuis une année d'intervalle après sa soeur, soit le 18 avril 2007 et évacuée au CHU Oran, en décembre de la même année, «toujours dans le strict respect du guide des conduites et de la hiérarchie des soins», a rendu l'âme le 29 mai 2008. Médicalement parlant, la prise en charge fut effective, «mais que peut la médecine face à la fatalité, sinon atténuer les souffrances?», fut-il constaté, combien même la famille entière aurait été évacuée à l'étranger?» s'est-on demandé. Toutefois, les conditions de vie lamentables concourent à la résurrection des maladies du pauvre et du démuni, «même si officiellement le père malade et s'abritant dans un taudis de la mort, n'est pas officiellement demandeur de logement mais recensé par les services concernés», rapporte une source proche du wali. «Saurait-on tirer les enseignements de ce drame ayant secoué Saïda?». Tou a dépêché une délégation pour s'enquérir des faits.
même dans l'hopital à Saida est sale pas de propreté des gens qui ne sont pas compétents on dire un souk pas un hopital.
Bouteflika Abdel - sans - Alger
13/06/2008 - 1476
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Posté Le : 11/06/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali Kherbache
Source : www.lequotidien-oran.com