Algérie

SAIDA : RECRUDESCENCE DE LA VIOLENCE



Une échauffourée entre des bandes de deux cités citadines a mis en émoi les paisibles habitants des «Castors» et des 400 logts, remettant au goût du jour l'insécurité et l'incivisme. «Et dire que nous avons vécu le mois du pardon mais on n'en a guère tiré les enseignements», déplore un résident qui avoue «ne plus connaître la ville des eaux et ses citoyens d'alors». Des jeunes, armés d'armes blanches diverses, se sont affrontés au dernier souffle, faisant fi de la sagesse et des appels au calme, «encore moins du muezzin», se plaint un fidèle. «Pourquoi favorise-t-on cette culture de la vendetta chez nos jeunes '», s'interroge un nonagénaire, et d'ajouter : «C'est la hantise d'un futur mafieux et de lendemains haineux qui attendent les prochaines générations, à moins d'un coup de jarret de l'autorité et de l'éradication des violents et des incrédules». La jeunesse, livrée à elle-même, s'en prend à sa composante, «malgré la banca, banca au lieu de la zenga, zenga», ironise un citoyen faisant allusion aux conséquences des deux voies. Les pouvoirs publics sont interpellés pour remettre à son endroit le respect d'autrui et des biens. «A cette allure, qui semble se généraliser tel un mal contagieux, la violence risque de prendre des proportions plus qu'alarmantes d'autant que le jeune dispose d'arguments forts pour impliquer l'adulte, en évoquant la sauvegarde de l'honneur bafoué et de l'atteinte à l'intégrité», explique le citoyen outré.


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