« Peut-on sauver notre usine ? se demandent
200 travailleurs de l'unité de fabrication de papier et carton ondulé de Saïda,
un des fleurons de l'industrie à Saïda créé en 1975 à Rebahia. L'ex-Somic souffre
de la vétusté des équipements installés depuis cette époque, altérés par maints
incidents et accidents et jamais renouvelés, précisent le collectif dans une
requête» à la tutelle afin de sauver cet acquis ayant propulsé Saïda au
meilleur rang papetier en son époque.
«Les mesures annoncées par les pouvoirs
publics ont ramené du baume dans nos cÅ“urs afin de réhabiliter l'industrie du
secteur public et nous interpellons la tutelle pour concrétiser notre vÅ“u»,
souhaitent les travailleurs à l'unisson. L'usine de l'ex-Somic, aujourd'hui
appelée PAPCAS, est une filiale du groupe industriel du papier et de la
cellulose (GIPEC) né de la fusion des deux leaders algériens dans le secteur,
CELPAP et ENEPAC, et dispose de nombreuses infrastructures réparties sur le
territoire national dont 10 filiales. La force de production englobe 300.000
tonnes de papier, divers produits et repose sur l'expérience de son personnel,
la volonté d'ouverture sur le monde extérieur et la fidélisation de la
clientèle. Par ailleurs, le groupe vise l'intégration de ses produits, un
partenariat à la mesure de sa notoriété et des alliances stratégiques, est-il
souligné dans ses objectifs.
Ainsi et comptant sur la volonté de la
tutelle à atteindre ces nobles aspirations, les travailleurs espèrent une opération
globale de réhabilitation, une mise à niveau et un renouvellement «afin que
PAPCAS reprenne ses droits de cité et son rang».
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Posté Le : 22/03/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali Kherbache
Source : www.lequotidien-oran.com