Saïda Les retraités crient leur désarroi

Dans une pétition adressée aux autorités et élus, les retraités de Saïda lancent un véritable appel de détresse rappelant «qu'ils ne bénéficient ni de l'assistance sociale, ni d'un accompagnement médical en phase finale», et ajoutent que «le montant des retraités... ne reflète qu'une allocation symbolique» et sollicitent le relèvement des pensions, «une finalité d'une période salariale soumise à la cotisation», rappellent-ils. Rejoignant les retraités de Tlemcen dans leurs revendications du 22 mars dernier, parues sur «Le Quotidien d'Oran», ceux qui ont consacré leur vie au prix de maints efforts dans des conditions pénibles et souvent dangereuses sont devenus des laissés-pour-compte et soutiennent leurs pairs dans toutes les démarches à entreprendre. Des milliers de retraités voient leur pension se rétrécir et le pouvoir d'achat s'amenuiser, «car en plus de l'oisiveté et du mal mal rongé, ces vieux sont acculés aux besoins pressents et répétitifs d'un quotidien exigeant», diront M. Radari et Ferxeto insatisfaits du désintéressement de ceux sensés les comprendre et «qui rejoindront un jour ou l'autre, mais inévitablement, les rangs de la frange sérile aspirant au repos après une bataille d'efforts». Les retraités de Saïda interpellent les pouvoirs publics et sollicitent «l'Etat qui devrait mettre un point d'honneur à la situation de ces pauvres vieux qui ont tout donné et ne peuvent maintenant que recevoir», concluent-ils.