Saïda : Les ordures incommodent les riverains

Alors que le citoyen, «il est vrai pas du tout innocent dans le respect de la salubrité publique», regrettera un membre du comité de quartier, peine à se défaire des ordures ménagères, voilà qu'en cette période caniculaire, c'est l'effet nocif qui s'est décuplé avec la fermentation des ordures, déplore l'élu de la cité. Les bennes tasseuses extirpent le liquide déversé à même la chaussée goudronnée qui facilite l'étuve d'un «jus» dégageant une odeur pestilentielle et suffocante à souhait. Le phénomène est amplifié le week-end où les immondices prennent le temps de chauffer et d'atteindre un volume productif de «jus» d'ordures à éroder le goudron. «Faudrait-il retourner à la vieille pratique, mais propre, du ramassage à vide, ou doter les bennes d'arrosage pour nettoyer l'artère altérée? se demande le citoyen atterré devant un spectacle désolant où fourmillent des insectes volants et rampants, se disputant l'espace et les restes aux chats et chiens errants, profitant d'une pause du collecteur de pain rassis ou des récupérateurs d'objets et ustensiles en plastique prisés.