À l'occasion du mois sacré de Ramadhan, l'association d'aide aux personnes atteintes par le diabète a consacré, au cours de la semaine passée, une demi-journée de sensibilisation et d'information sur les différents risques encourus par les malades durant le mois de carême.
Cette rencontre, qui a eu lieu à la maison de la culture « Mustapha Khalef », a été animée par le président de ladite association, en l'occurrence M. Mazouni. Ce dernier a tenu à ressasser à l'assistance les démarches à suivre pour éviter les complications en ce mois de Ramadhan à cause de la grande chaleur qui sévit sur pratiquement toutes les régions du pays. Certains diabétiques, convoqués à cette journée, n'ont pas hésité à exposer le grand problème auquel ils font face depuis longtemps. Il s'agit des difficultés rencontrées par les malades pour obtenir un rendez-vous médical chez l'ophtalmologiste de l'hôpital. Ceux qui ont pu échapper aux lenteurs administratives se plaignent des visites médicales jugées espacées, ce qui contribue davantage à la dégradation de leurs capacités visuelles. « J'attends, depuis six mois, un rendez-vous chez l'ophtalmologiste de l'hôpital mais, jusqu'à ce jour, les choses sont toujours à la traîne et le problème d'ordre visuel que j'endure ne fait que se compliquer.Comme je suis diabétique, il me faut un suivi médical régulier car je risque fort de perdre la vue », dira un sexagénaire ayant fait part de cette rencontre. Un autre ajoute : « Moi, j'attends depuis 8 mois un éventuel rendez-vous chez le spécialiste en question. Comme beaucoup d'autres, nos moyens financiers sont très limités, on ne se permet pas de payer périodiquement la somme de 800 DA pour chaque visite chez le privé ». Notons que le secteur sanitaire de Saïda compte 4 spécialistes en ophtalmologie (deux de Tlemcen, un de Sidi Bel Abbès et un quatrième d'Oran). Le programme retenu pour les consultations médicales instruit à ces spécialistes de ne travailler que deux jours par semaine au niveau de l'hôpital ou des polycliniques. Un autre problème ayant trait au remboursement des frais médicaux a été tout de même soulevé par l'assistance à l'issue de cette journée. Il s'agit de l'établissement des cartes de soins au profit des diabétiques chômeurs ou nécessiteux non assurés. En effet, cette catégorie n'a toujours pas bénéficié de la gratuité des médicaments indispensables à leur maladie chronique. Cette situation a été durement critiquée par le président de l'association qui a promis de transmettre les doléances à qui de droit.
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Posté Le : 15/08/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Sid Ahmed
Source : www.elwatan.com