Algérie

Saïda: Le piéton, l'autoroute et le squat des trottoirs



« Le piéton piétine ses obligations et s'aventure, sans commune mesure, dans une chaussée qui ne lui est pas acquise», commente un usager en empruntant le boulevard Damerdji du chef-lieu ou l'avenue de l'Indépendance. Ni l'un ni l'autre des habitués de la voie ne semble s'enquérir des risques encourus et «la plupart des accidents sont dus au manque de respect de la réglementation», dira l'officier de police Belil, qui argumente cet état de fait par la négligence des passages protégés par le citoyen. «Ignorant le passage clouté ou balisé et davantage la passerelle, le piéton s'expose au danger et à l'amende de deux mille dinars algériens», rappelle-t-il, en se référant au nouveau code de la route. Bien entendu, le citoyen a ses explications à ce phénomène et les étale à tue-tête. «Avec les trottoirs squattés par les commerçants légaux et ceux de l'informel, il ne nous reste que le pavé à battre», dira un piéton effectuant un slalom entre les véhicules et les étals ambulants, mais fixés à leur endroit Cette situation frise l'anarchie et la maîtrise de la voie revient aux lève-tôt, «sinon aux gabarits en tout genre», souligne un menu homme, frêle au point d'être bousculé par le pouce. «Il est impératif de remettre dans son contexte le texte préventif sinon répressif pour réhabiliter la vertu citoyenne car la vie humaine coûte plus qu'il est estimé», est-il noté et de suggérer au conseil consultatif communal de mettre en Å“uvre les règles régissant la prévention. «Le citoyen ne saura qu'apprécier», conclut un usager houspillant un piéton.




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