Saïda : Le karaté do en souffrance

La ligue de wilaya du karaté do s'occupe de 11 associations dont 6 à  Saïda et 5 autres à  travers les communes d'Ouled Brahim, Sidi Boubekeur, Aïn El Hadjar, Sidi Amar, Ouled Khaled. Selon le responsable de la ligue, les 11 associations sont confrontées aux mêmes problèmes financiers. Le président de l'association Salem de la daïra de Sidi Boubekeur, Akhrif Moufadel, interrogé, dira: «nous avons toutes les catégories, garçons et filles, soit 170 athlètes qui pratiquent cet art martial séculaire. Nous travaillons dans des conditions pénibles, notre salle se résume en un hangar désaffecté du domaine autogéré en zinc, une véritable fournaise en été et une glacière en hiver. Les athlètes s'entraînent avec leurs chaussures en raison du froid excessif. Nous ne possédons pratiquement rien! Même pas des chaises». L'on apprend par ailleurs que, sur 10 compétitions nationales du championnat programmées, Sidi Boubekeur a participé à  seulement deux en raison du manque d'argent. La subvention annuelle accordée par l'APC est dérisoire, à  savoir 5 millions de centimes. Pour une seconde association de karaté do, Afak li riyada, de la commune d'Ouled Brahim, apparemment, les mêmes problèmes ressurgissent. Choual Mimoun, vice-président de l'association, se plaint des conditions lamentables dans lesquelles ils travaillent. «La trentaine d'athlètes s'entraîne dans le centre sportif de proximité, une nouvelle bâtisse avec l'eau qui dégoutte de toutes parts».