« S'il est un endroit où l'hygiène devrait être strictement exemplaire, c'est
bien la salle des ablutions de la mosquée», dira un pratiquant au vu de l'état
de celle attenante à la mosquée de l'Emir Abdelkader du centre-ville du chef-lieu
de wilaya. «Un repère de la ville et une référence», ajoutera-t-il, «aussi bien
pour l'autochtone que pour le visiteur de la ville des eaux, mais davantage
pour le commun des citoyens connaissant l'illustre personnage dont elle porte
le nom».
En effet, et dans l'attente de la
réalisation d'une salle, «qui ressemblerait à celle d'autres lieux du culte où
la propreté est de rigueur et l'hygiène en vigueur», celle actuellement
utilisée pour les besoins du devoir religieux laisse à désirer. Les lieux
d'aisance demeurent insuffisants quand ils sont praticables et le parterre
insalubre.
«Et pourtant l'eau coule à flots», dira le
candidat à la propreté corporelle d'avant la prière, «de quoi souiller l'âme et
l'esprit du bon pratiquant», poursuivra-t-il et de suggérer «une quête pour le
réaménagement des lieux, reflet de la sainteté du corps et de l'esprit». Il
achèvera son constat par un appel aux fidèles et à la tutelle pour une
attention particulière et un entretien «des maisons d'Allah», à la mesure de la
foi et des préceptes de la sainte religion.
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Posté Le : 24/09/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali Kherbache
Source : www.lequotidien-oran.com