SAIDA : LA GANGRENE DE L'INFORMEL

L'investissement à Saïda n'a pas pris l'élan escompté et les tentatives, timides du reste, sont confrontées à une bureaucratie ancrée et dont ne veulent se départir certaines mentalités au niveau des secteurs concernés. C'est le triste et regrettable constat auquel est arrivée une poignée de participants à la journée d'information et de sensibilisation ayant eu pour cadre la salle de conférences du CLS frères Abdelli.
L'absence d'investisseurs à la rencontre et la présence moins d'une demi-douzaine de porteurs de projets ne présagent guère un optimiste ambiant» en dépit de la disponibilité de la BEA d'accompagner l'initiative au 49/51 et jusqu'à concurrence de 50 millions de DA» explique le directeur de l'institution bancaire présent aux côtés des représentants de la direction des Domaines, de l'Aniref, de l'ANDI, alors que celui de la PMI/PME tenait bon dans les rangs de l'auditoire restreint et dire que toutes les commodités et servitudes existent dans la wilaya, une région aux riches et variées potentialités, à commencer par l'eau et le soleil, les énergies du futur, déplore un jeune avec une gorge enrouée par les regrets et les lenteurs contraignantes poussant les nantis de la wilaya à investir sous d'autres cieux, laissant ainsi l'espace libre à l'investissement informel précaire et sans lendemain ajoutera-t-il. Il est temps d'inciter les volontés pour permettre à Saïda de rejoindre le peloton industriel, ou du moins s'assurer une autosuffisance, conclut-il.