Saïda: La faculté des sciences-éco s'interroge...

«Comment l'entreprise économique pourra-t-elle émerger, dans le cadre de la stratégie de développement local, malgré les contradictions imposées par son environnement ?» est l'une des sept questions auxquelles devront répondre les participants à la journée d'études organisée par la faculté des sciences-éco de l'université Dr Tahar Moulay de Saïda.

Placée sous le patronage du wali, ayant encouragé l'initiative, «un vecteur d'utilisation rationnelle des potentialités humaines et matérielles», avait-il rappelé lors de ses nombreuses tournées à travers la wilaya, la journée regroupe des universitaires, des étudiants, des acteurs du secteur économique et le partenaire social, ainsi que les cadres de la wilaya impliqués dans «la répartition des tâches dans le temps et dans l'espace». Des enseignants des universités de Tlemcen, Sidi Bel-Abbès et Saïda animeront la journée d'études organisée «dans le cadre des activités de la faculté des sciences-éco qui poursuit son ouverture à l'environnement», dira son doyen, M. Benhamidi Mohamed, ajoutant que «les collectivités locales devront être à l'écoute permanente de l'entreprise économique, une source de richesse qui favorise le développement pour un épanouissement latent de la wilaya».

La compétitivité d'une entreprise ne dépend plus seulement de son efficacité et de sa productivité au niveau local mais aussi de son interaction avec l'environnement concurrentiel et de son rôle stratégique dans le cadre du développement local.

«Comment l'entreprise pourra-t-elle développer l'individu à travers son influence sur les comportements ?» est une interrogation sur la disparition de multiples entités économiques «vouées au placard du bradage ou de la fermeture par la faute de l'indifférence et l'inconscience humaine», dira un étudiant questionné et de déplorer «la pauvreté de la zone industrielle de Saïda qui fut le fleuron et le poumon économique de la wilaya et qui ne repose actuellement que sur quatre ou cinq espoirs nourrissant des milliers de familles sauvées de la misère rampante et accueillant les universitaires dans le cadre du placement initié par les divers dispositifs de l'emploi», conclura-t-il.