Saïda La détresse de Tifrit

Jadis renommée pour ses cascades et sonsite merveilleux, Tifrit, une localité distante d'une vingtaine de kilomètresde Saïda sur la RN 35 (axe routier menant à Tiaret), se plaint de samétamorphose décadente à l'heure où les hameaux s'érigent en agglomérationsreviviantes.Ce site, qui suscite l'admiration du commundes citoyens en quête d'ombre ou de chercheurs en archéologie et en géologie,«tant la richesse du sous-sol envie le panorama», avouera un intellectuel, vitdans la désolation et la crainte des eaux. «Alors que celles-ci furentl'attraction des curieux et autres touristes», regrette un habitant enremettant au «Quotidien d'Oran» la pétition émargée par 70 de ses pairs. Dansce document, ils sollicitent les autorités locales pour un minimum de servitudeet de service public tels le renforcement du réseau, la réalisation du réseaud'assainissement et la construction d'une agence postale. Cette dernièreévitera aux futurs usagers les longs et coûteux déplacements qu'ils fontactuellement pour un simple courrier, un encaissement ou la transmission d'unenvoi, est-il précisé.Par ailleurs et alors que les relais pourle téléphone mobile s'érigent de partout, à Tifrit le portable ne sert qu'àquelques utilisateurs obligés de se déplacer en zone couverte pour communiqueravec le monde extérieur... à ce joyau de la nature.