Saïda: La cité Sidi Cheikh en quête d'espaces verts

La cité Sidi Cheikh crie son désarroi et les résidents s'en remettent aux autorités afin «que soient concrétisés les projets tendant à améliorer le cadre de vie du citoyen», soulignent-ils dans leur requête. L'inexistence d'espaces verts et d'aires d'expression juvénile expose les enfants aux risques de la route et à l'humeur du chauffard. «Ces innocents sont livrés à eux-mêmes, faute de structures adéquates et d'infrastructures appropriées», se plaignent les parents d'autant que la pluviométrie abondante des derniers orages a mis à nu les tares des réseaux AEP, assainissement et même de la chaussée pelée et débarrassée de sa couche protectrice de bitume en plusieurs endroits. «Des regards et bouches d'égout menacent à chaque instant la vie de nos enfants et Sidi Cheikh est en passe de devenir la hantise de la Ville des eaux», est-il noté. La situation du quartier se dégrade et «la vie se meurt», se désolent les riverains et d'ajouter que «le réveil d'Oued El-Ouakrif en cas de fortes pluies constitue le réel danger.

Le fameux marché qui fut érigé en son lit et englouti par les inondations antérieures devrait suffire en son exemple.» Aussi, les citoyens de cette cité, traversée par le boulevard Frantz Fanon sur une double voie, interpellent-ils les autorités et élus afin que soit accordée à leurs quartiers l'attention escomptée «avant qu'il ne soit trop tard, la prévention ayant été occultée».