Le peuple algérien, dans son sursaut collectif en ce 11 décembre 1960, avait sonné le glas de la colonisation et s'était mobilisé pour arriver à ses fins. Le colonisateur, frustré et sentant « l'Algérie française » lui échapper, avait sauvagement réprimé la manifestation à Saïda où même les enfants avaient participé à ce soulèvement à la sortie des classes, envahissant la place publique. «Saïda se souviendra de l'intervention musclée des parachutistes du commando Georges et des sbires de Bigeard implantés à Saïda, berceau et foyer de la lutte armée, un couloir, un carrefour et un noyau», rappelle un ancien moudjahid. Pour la commémoration de cette date indélébile, où la population avait dit son mot », les autorités locales ont choisi la daïra de Ouled Brahim, où la cérémonie de recueillement fut présidée par le wali et le président de l'APW. La délégation officielle tenait à marquer cet évènement on ne peut plus révélateur de la volonté populaire. Par ailleurs, le CLS a abrité une rencontre du souvenir ayant regroupé des universitaires, le mouvement associatif et des historiens. Le mouvement national et le désir de liberté, depuis Messali, fut revisité en présence d'une assistance intéressée, ayant tenu à donner à l'évènement son caractère. Il importe de fêter les dates des hauts faits de l'Algérie car il s'agit de transmettre le flambeau aux générations futures », dans l'attente de l'écriture de l'Histoire, dira un ancien entouré de jeunes avides de savoir et en quête de vérités
HISTORIQUES.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 13/12/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ali Kherbache
Source : www.lequotidien-oran.com