« Les banques n'affichent pas l'enthousiasme
des agences chargées de mettre en Å“uvre les dispositifs de soutien», regrettent
des jeunes en butte à cette contrainte majeure. «Bien que nous ayons transmis
plus d'un millier de dossiers éligibles, la moitié à peine fut traitée», note
un chef d'agence, «et les micro-crédits traînent dans le temps et dans les
esprits jusqu'à les échauder», souligne le responsable.
Au niveau des institutions bancaires, il
est mis en exergue le manque de personnel, «au moment où des diplômés
s'évertuent à une éventuelle embauche». D'ailleurs, le wali de Saïda avait
réuni les responsables des banques domiciliées en son siège et exhorté la
finance à fouetter l'activité en procédant au recrutement de chargés d'études
pour venir à bout du volume de travail.
Excepté la BADR qui dispose de sa
succursale, toutes les banques soumettent leurs avis à la hiérarchie implantée
à Tlemcen, Mostaganem et Bel-Abbès. «Un espoir est né chez la BEA, dont le
directeur général, en visite à Saïda, a promis la création d'une direction
régionale pour une meilleure célérité dans le traitement des dossiers».
L'agence de soutien (ANSEJ) et la CNAC sont submergées par les porteurs de
projets, «mais il est déplorable de constater que des pseudo-fournisseurs
infestent l'opération et leurrent les jeunes en détournant cet apport destiné à
éradiquer le chômage, car la misère revient au galop dès la consommation du
prêt», notent certains promoteurs de bonne foi. «A moins qu'il ne soit pas dans
l'intention des créanciers de rembourser la dette publique», estime un
fonctionnaire qui aurait préféré jouir d'autres privilèges.
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Posté Le : 28/03/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali Kherbache
Source : www.lequotidien-oran.com