Faite, défaite puis refaite, l?avenue Ahmed Medeghri, du nom de l?illustre père de l?Administration algérienne subit, encore une fois en cette seconde décade de décembre, les coups de boutoir d?immenses engins utilisés pour défoncer la chaussée. «Des engins à la dimension de l?homme qui ne veille plus sur la ville l?ayant enfantée mais oublié, depuis son tragique décès du 10 décembre 1974 qui n?a pas encore révélé ses zones d?ombre», se rappelle un citoyen ayant assisté à la conférence donnée, lors du 1er Colloque sur l?homme, par Daho Ould Kablia à Saïda». «Serait-ce une façon timide de se remémorer du défunt ?» est-il questionné, à moins qu?ayant fait et refait les trottoirs l?on est opté pour la chaussée», se dit-il à la vue de la croûte épaisse du tapis de bitume défoncé. «Cet argent aurait servi à investir dans un CHU dont la wilaya a vraiment besoin» préconise-t-il, en espérant que sa suggestion ne fasse fondre de larmes une bougie de marbre.
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Posté Le : 22/12/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali Kherbache
Source : www.lequotidien-oran.com