Le cimetière de Sidi Maâmar
arriva à peine à contenir la foul e de Saïdéens, de tous âges et bleds, qui sont retournés au
bercail pour rendre un ultime hommage à Kebaïli Ahmed,
décédé en France et rapatrié vendredi soir. La dépouille mortelle de celui qui
fut l'ailier de charme du MCS, détenteur de la coupe d'Algérie 1965, fut
enterré, ce samedi en présence du «tout Saïda» y compris les concitoyens
d'ailleurs et jusque d'Outre mer.
Jouissant d'une estime sans égale, eu égard à
sa modestie, feu Kebaïli nourrissait les discussions
et ravivait les souvenirs tant de ses coéquipiers présents, à quelques
exceptions près, que de tous les Saïdéens ayant
rouvert, en l'espace d'un recueillement, des pages vieilles, mais non usées, de
plus de 50 ans de l'histoire de la ville riche en hommes et en évènements. Les
absents, excusables pour certains, mais impardonnables pour d'autres, auront eu
tort de rater un tel ressourcement ayant regroupé des générations depuis le
président Hamidat Abdelkrim,
les secrétaires Hamou Berrezoug
et Bensouici Houari, aux jeunes catégories du MCS, en
passant par les joueurs du cru des décennies indélébiles du siècle dernier. Tout
un chacun aura compris l'impossibilité de citer nommément les figures
emblématiques, ni les anonymes ayant tenu à partager la douleur de Abdelghani son fils, de Bouazza
son frère et de la famille sportive en général. Défiant le poids des ans, des Saïdéens, n'ont pas hésiter à se rendre chez les Guerroudj, compatir avec Hamza, l'ex entraîneur du MCS et Laâredj, président de la ligue de wilaya de foot, suite au
décès de leur paternel, rappelé à Dieu vendredi dernier.
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Posté Le : 02/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali Kherbache
Source : www.lequotidien-oran.com