Saïda : Daoudi Moussa ou le souvenir de Graba El-Oued...

Quand les 108 logements ont été érigés pour soulager la partie basse du populeux quartier Graba El-Oued, les citoyens de Daoudi Moussa avait cru fondus, dans les taudis démolis, les aléas d'un quotidien maléable. Ils durent déchanter des années plus tard puisque qu'ils revivent le calvaire d'antan même s'ils occupent des logements reposant sur des vides sanitaires. Aux situations d'une malvie criarde, s'ajoute le risque de deux ponts reliant la cité à celle de «La Gare» incessamment fréquentés par les enfants. Le souvenir douloureux d'un petit y ayant perdu la vie revient en mémoire chaque fois que l'une des rives présente son avers dangereux. Outre les ordures et les immondices, les citoyens vivent un calvaire décuplé à la saison chaude par les moustiques et les odeurs d'un oued que les services spécialisés concernés devrait en atténuer les nuisances. Las d'attendre les promesses, les citoyens se sont plaints et interpellent les autorités et élus. Dans sa réponse aux doléances de la population, l'APC de Saïda, par la voix des responsables de l'annexe de Daoudi Moussa, rassure les électeurs et s'en prend à son tour aux pouvoirs détenteurs de moyens adéquats, tant financiers que matériels, mais exhorte les habitants à davantage de civisme. La commune compte organiser dans les prochaines semaines un volontariat de grande envergure pour un grand nettoyage, afin d'éradiquer les nuisances «ou du moins en atténuer les effets», fut-il souligné.