Le secteur de la Santé continue de susciter les préoccupations et soulever moult interrogations en dépit de l'existence de quelques infrastructures dont un hôpital, une maternité, une clinique privée, 24 polycliniques de proximité et 64 salles de soins qui répondent tant bien que mal aux besoins de la population dans des proportions relatives.
«Quelques localités manquent de la présence médicale et donc d'une couverture sanitaire», est-il déploré.
«Mais ce sont les praticiens qu'il faut motiver pour prendre en charge cette noble tâche dans les contrées reculées», est-il espéré, "et davantage les spécialistes, dont le nombre de 79 demeure insuffisant dans le secteur public, et 42 installés à leur propres compte", est-il souhaité.
Cet effectif recherché, loin de répondre aux normes universelles, soit 1/1000 (1 spécialiste pour 1000 habitants) avec 1/2883 doit être amélioré et surtout intéressé par des mesures incitatives, «notamment en matière de service civil», est-il précisé.
300 généralistes, dont 44 privés, 86 dentistes et 884 paramédicaux, exercent dans un secteur «où la plupart des patients sont orientés vers le CHU voisin de Bel Abbès ou transférés à Oran pour des soins spécifiques», est-il souligné.
Seul le nombre d'officines pharmaceutiques a connu une hausse, passant de 62 à 65 privées en 2010 et de 14 à 18 publiques.
Afin d'instaurer un équilibre en matière de prise en charge et atténuer le flux vers le chef-lieu, trois hôpitaux de 60 lits chacun sont en cours de réalisation à Youb, Hassasnas et Sidi Boubekeur, dans l'espoir de rapprocher les services de santé du malade, est-il noté, dans l'attente d'un éventuel centre hospitalo-universitaire allant de pair avec l'extension de l'université Moulay Tahar».
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Posté Le : 01/02/2012
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Ali Kherbache
Source : Le Quotidien d'Oran du mercredi 1 février 2012