Algérie


Retards et malfaçons à l?université Si le nombre d?étudiants a sensiblement accru, passant de 2 302 en 1999-2000 à 7 374 en 2005-2006, les infrastructures indispensables au bon déroulement du centre universitaire, quant à elles, ont accusé un sérieux retard pénalisant ainsi les étudiants qui ont dû recourir à maintes reprises à des grèves et à des sit-in. Il est à rappeler que la ville de Saida ne disposait que d?une ENS datant de 1986 et implantée sur l?ancien site du C FA et ce n?est qu?en 1998 que l?ENS fut dissoute et transformée en centre universitaire. Lors de son rapport présenté au conseil de wilaya, M. Belgoumen, directeur du centre universitaire Moulay Tahar, a exposé tous les problèmes auxquels est confrontée l?université. Tout d?abord, au niveau du bloc administratif de la bibliothèque centrale, les ascenseurs prévus n?ont pas été installés, il en est de même pour le réseau d?incendie alors que la réception du bâti a eu lieu en 2002. L?alimentation en eau potable pose problème puisque l?ancien réservoir de l?ex CFA n?arrive pas à couvrir les besoins du centre. Pour les 2 000 places pédagogiques réceptionnées en 2002, les murs des salles de TD et les amphithéâtres présentent des fissures béantes représentant un réel danger pour les étudiants. Le carrelage est dans un piteux état. L?étanchéité de la plupart des constructions est à revoir car dès les premières pluies, l?eau ruisselle à travers les murs et le plafond. Quant aux caves de l?ex CFA, elles sont généralement inondées. L?institut d?électrotechnique n?est pas mieux loti, la clôture s?est effondrée et le glissement de terrain constaté menace sérieusement la bâtisse. L?institut d?hydraulique de Ain El Hadjar, en pré fabriqué, ne répond plus aux normes de prise en charge des étudiants compte tenu de sa vétusté. Enfin, l?absence de chauffages dans les cités résidentielles contraint les étudiants à utiliser des résistances électriques, entraînant parfois des pannes d?électricité. Le directeur de la DLEP a promis de livrer, avant le 31 décembre, les projets en souffrance. Le directeur des ?uvres universitaires qui, au cours de son allocution a parlé d?une rentrée convenable, a été contredit par le chef de daïra de Ain El Hadjar pour qui « L?institut de Ain El Hadjar s?est spécialisé dans les grèves. »


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