Algérie


Redynamiser l?agriculture pour fixer les populations Sidi Ahmed de la daïra de Aïn El Hadjar compte parmi les communes les plus déshéritées de la wilaya, l?agriculture et l?élevage constituant les principales ressources. Les populations rurales, paraissant encore marquées par les vicissitudes du temps, ont eu à affronter, au cours de ces longues dernières années, les pires fléaux : les affres de la sécheresse et du terrorisme, les invasions des criquets et le phénomène de la désertification. Toutefois, il faut signaler qu?un effort vient d?être entrepris, ces dernières années, en matière de développement rural, d?aide et de soutien au système d?investissement en vue de résorber le chômage. Parmi les projets relancés au niveau de cette localité, figurent la réalisation d?infrastructures scolaires, la rénovation des réseaux d?AEP, d?assainissement et de celui de l?électrification rurale, ainsi que le lancement des projets de construction de logements sociaux participatifs et des programmes de soutien initiés au profit des agriculteurs qui comptent beaucoup sur l?aide et le soutien de l?Etat en vue de la redynamisation du secteur. Les fellahs déplorent, toutefois, la non-application de l?instruction ministérielle n°272 du 08/12/2002, relative à la préservation et à la protection des terres agricoles en zone steppique, soulignant que les terres labourables continuent souvent de servir de terrains d?assiette à de prétendues infrastructures économiques. Plus de 200 têtes de bétail décimées Un groupe d?éleveurs et de cultivateurs de la commune steppique de Aïn-Sekhouna de la wilaya de Saïda, venant de connaître un épisode tout aussi tragique que celui du fléau acridien, font état de la mort de plus de 200 têtes de bétail, provoquée, selon eux, par les plantes traitées aux produits pesticides utilisés contre la nuisance des criquets. Leur inquiétude s?est accentuée d?autant plus que la quasi-totalité des superficies agricoles ont déjà fait l?objet d?un traitement intensif aux produits chimiques. Devant l?aggravation de la situation, les fellahs sollicitent l?intervention des services concernés de l?agriculture, des forêts ainsi que ceux chargés de la préservation des plantes en vue d?en déterminer les causes et de prendre les mesures appropriées. Par ailleurs, les fellahs de la localité de Zraguet rattachée à cette même commune, font également part de leurs préoccupations concernant la prolifération de quelques espèces de rongeurs nuisibles (gerbilles, rats des champs) qui continuent d?occasionner, en dépit des moyens de lutte mis en ?uvre, d?importants dégâts aux cultures et aux plantations de la « qatfa », plante adaptée au climat aride et utilisée dans la fixation du sol.


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