Dans le cadre du dispositif de l'Agence nationale de Soutien à l'Emploi des Jeunes (A NSEJ), la wilaya de Saïda a financé 74 dossiers seulement en 1998 pour se maintenir ultérieurement entre 100 et 200 dossiers par année jusqu'en 2007. Et ce n'est qu'à partir de 2008, avec l'approbation de 361 dossiers, que le rythme s'est accéléré totalisant jusqu'à ce jour le nombre de 7 317 bénéficiaires. Ajouté à cela un objectif de 3000 nouveaux projeté sur 2014 et fortement réalisable au vu de la demande croissante, c'est autour de 10 000 micro-entreprises qui seraient opérationnelles sur le terrain. L'ANSEJ table sur la création d'au moins 3 emplois par micro-entreprise. Il en résulterait sur le marché du travail environ 30 000 jeunes qui échapperaient au spectre du chômage.Le taux de chômage étant loin d'être maîtrisé sur le « réel économique », l'ANSEJ souffre du manque d'encadrement habilité au suivi de l'accompagnement de ces « promoteurs assistés » et surtout le contrôle dans l'objectif primordial de la réussite durable des projets engagés par des jeunes sans expérience, jetés à la pâture de certains fournisseurs sans scrupules qui les plument au vu et au su de tous. La concrétisation de la micro-entreprise étant confrontée à la prise de part des marchés publics, le gouvernement a décidé de leur réserver 20 % des quotas annoncés. Ainsi, grâce à ce plan de charge qu'ils espèrent juteux, les jeunes entrepreneurs pourront s'acquitter honorablement des leurs dettes qui sont des deniers publics. Pour parer au manque de qualification des postulants retenus, l'ANSEJ a contracté des conventions avec les centres de formation professionnelle pour des stages qualifiants d'une durée de 3 à 6 mois.Pour ceux optant pour les créneaux porteurs de l'agriculture en général et de l'élevage en particulier, c'est la chambre de l'agriculture qui s'implique pour 2 sessions consacrées aux bovins et aux ovins et encadrées par une équipe de formateurs de la wilaya d'Aïn-Témouchent.Malgré l'indescriptible joie constatée chez les «Ansejois», certains de leurs parents demeurent cependant soucieux connaissant a priori chez leurs enfants l'utilisation irrationnelle du budget octroyé.Avec un prêt bancaire de 70 % du montant du projet et un apport financier de 28.29% supporté par le Trésor public, l'ANSEJ ne dispose que du remboursement relevant de son organisme, tandis que le bancaire lui échappe par manque total de coordination d'où la nécessité absolue d'éviter d'ores et déjà d'éventuels dérapages chez certains bénéficiaires qui encourent précocement la faillite.Les prêts non rémunérés consommés s'élèvent à 6 284 732 023 dinars. Ainsi le remboursement dû à l'ANSEJ est de 41.30%, soit 2 595 837 469 dinars où Saïda se classe en 4éme position après les wilayas de Biskra, Tizi Ouzou et Bejaia.
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Posté Le : 16/08/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Tahar Diab
Source : www.lequotidien-oran.com