La Direction de la Culture a rendu, à titre posthume, un grand hommage au poète de culture populaire Mohamed Zeroual, mardi dernier à la bibliothèque centrale de la ville des eaux.De nombreux chanteurs de raï traditionnel de chants bédouins et de poètes de culture populaire ont rendu un vibrant témoignage à ce parolier prolifique qui, sans crier gare, a tiré sa révérence il y a deux mois. Boutaïba, le chanteur des années 60, a prononcé ses poèmes en présence de ses petits-enfants, une manière de témoigner de la grandeur de cette figure oubliée durant de très longues années. Zeroual, comme on l'appelait, était un nomade, un homme très modeste qui, les années 70, a élu domicile à Maamora.Auteur d'une vingtaine de chansons écrites, il chanta à Oran lors d'un mariage en 1949 alors qu'il avait 26 ans, sa célèbre chanson très connue en Algérie et à l'étranger «Saïda baida oil machina ghadia». Il a été durant toute sa vie marginalisé, lui que ses chansons ont été reprises par Mami, Rimiti et tant d'autres, dira le poète Guerroudj Kerroum. Ceux qui l'ont connu et côtoyé ont gardé l'image d'un homme humble mais fortement déçu du peu de reconnaissance et de gratitude du monde de la culture durant tout son parcours artistique.
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Posté Le : 25/03/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Sid Ahmed
Source : www.elwatan.com