Saïda

L'épineux problème du logement débattu dernièrement lors d'une journée d'étude refait surface lors de la 4° session de l'APW pour lui consacrer toute la journée du mercredi 22 janvier 14 à la salle de réunion de la wilaya.Après la présentation du rapport sur la situation du logement tous types confondus dans la wilaya, caractérisé par de simples statistiques pas toujours crédibles ou parfois des données entretenant la confusion et le doute, selon l'avis de quelques intervenants, un élu prenant la parole dira : «Les logements sociaux inscrits avant 2005, sur les 1059 prévus, accusent un sérieux retard, seuls 989 ont été réalisés. Pour les 70 logements restants, on note que les travaux de réalisation sont à 75% selon le rapport établi, ce qui est inadmissible.» Un autre point soulevé par l'un des élus, qui déroute plus qu'il n'éclaire, c'est la fameuse expression «en voie de réalisation» qui concerne des milliers de logements.Un membre de l'APW a signalé tous les retards enregistrés à travers les diverses communes dans la réalisation de logements, relayé par un autre qui a dénoncé tous les disfonctionnements. Suite à l'intervention d'un élu qui a tiré à boulets rouges sur l'administration qui entrave, selon lui, le développement de la wilaya, le wali a été on ne peut plus clair : «Nous allons fixer une date, je vais inviter les directeurs, les chefs de service, les chefs de bureaux des administrations concernées avec les élus pour que vous puissiez accorder vos violons et responsabiliser ainsi tout un chacun dans l'accomplissement de sa tâche».Il ressort de cette session que des retards cumulés depuis une dizaine d'années ont fait ressentir un certain malaise même si des efforts consentis ont été déployés pour résoudre la crise. Le problème du logement nécessite une évaluation en amont et en aval. Il est à noter que les retards enregistrés dans les projets résultent de l'absence ou de l'insuffisance de la maturation des projets, de problèmes liés aux terrains d'assiette, de l'absence de maîtrise technique des projets, d'un mauvais choix des partenaires contractants, de l'imprécision des objectifs et des difficultés d'approvisionnement et pénuries en matériaux de construction.