Saïda

En attendant la reprise des activités culturelles La majorité des communes de Saïda connaissent un vide culturel qui a trop pesé sur la vie quotidienne des citoyens et en particulier, les jeunes qui n’ont pour loisirs que les cafés, les salles d’Internet quand ils en ont les moyens ou bien encore, ils se voient livrés aux tentations néfastes et ceci, devant l’absence totale d’un conseil culturel et d’une commission des fêtes dans les cités. La fermeture de la quasi-totalité des Centres culturels et Maisons de la culture dans les 16 communes que compte la wilaya de Saïda, a fait du secteur de la culture, un secteur rongé par l’indigence et qui a besoin d’une réelle bouffée d’oxygène et ce, malgré la présence de 68 associations à caractère culturel dans la région. Les dernières sont devenues inactives, compte tenu du manque flagrant de moyens matériels et financiers. Le retard de neuf ans accumulé par l’Etat dans la création d’une direction de wilaya dans ce domaine a aussi joué un grand rôle dans la maladie qui a atteint ce vif secteur d’antan, il y lieu de signaler que le décret exécutif 414/94 relatif à l’installation des directions culturelles de wilaya n’a pris effet à Saïda qu’en 2003. Devant cette situation de misérabilisme culturel, comme le déclarent certaines associations privées de toutes sortes d’aides et de soutien, les services de la wilaya ont programmé plusieurs opérations dans le cadre du programme des Hauts-plateaux à savoir la réalisation d’une Bibliothèque communale, d’une cinémathèque et la réhabilitation du cinéma EL Feth et bien d’autres opérations en faveur des seize communes pour faire renaître de nouveau la culture de ses cendres. B. El Merini