Algérie

Saïd Hammouche : «Le président de Béja ment» Sports : les autres articles



Saïd Hammouche : «Le président de Béja ment»                                    Sports : les autres articles
Saïd Hammouche, le désormais ex-entraîneur de Béja (Tunisie), n'en revient pas de la conduite qu'a adoptée à son égard le président du club tunisien, qui, dit-il, «ne cesse de me dénigrer depuis ma décision de plier bagages et de rentrer chez moi, en Algérie, pour manifester mon désaccord avec cette personne sur tous les plans (administratif, technique et autres).
Il a attendu mon départ pour me poignarder dans le dos et faire courir des bruits qui ne l'honorent pas. L'opinion sportive algérienne et tunisienne doit savoir que j'ai travaillé dans des conditions inhumaines à Béja par correction avec les gens de cette belle ville et mon statut d'entraîneur algérien. J'ai tout fait. Lui, il était toujours absent lorsqu'il fallait répondre aux doléances des joueurs qui ont menacé de faire grève à plusieurs reprises. S'ils ne l'ont pas fait, c'est parce qu'ils m'ont écouté et sont restés concentrés sur leur travail. Au bout de deux mois de travail et ne voyant rien venir, j'ai pris la décision de mettre un terme à ma relation avec ce club. Mes conditions de vie sur place étaient déplorables. Le président m'a ''installé'' dans une villa dépourvue du minimum. C'était une maison vide. Un dirigeant du club l'a visitée et m'a dit : ''A ta place, je ne resterai pas plus de deux heures''.
C'est dire combien le sacrifice consenti, de ma part, était grand. En plus de tout cela, je suis malade et je dois subir, rapidement, une intervention. Le médecin que j'ai consulté sur place, en présence d'un membre du staff médical du club, m'a conseillé de ne pas trop tarder à passer sur le billard. Enfin, c'est un dirigeant du club qui m'a accompagné en voiture jusqu'à la frontière algérienne. C'est dire que le président ment lorsqu'il dit que j'ai pris la fuite. Il savait que j'allais partir. A partir d'Alger, j'ai adressé au club une lettre dans laquelle j'ai tout mentionné. Le président de Béja ne veut pas assumer ses responsabilités et cherche des boucs émissaires pour masquer son échec. J'ai quitté Béja la conscience tranquille et avec le sentiment du devoir accompli», conclut le jeune coach algérien, qui se repose chez lui en attendant le feu vert du staff médical pour reprendre le travail au sein d'un club algérien, si c'est possible.


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