Algérie - Revue de Presse

Saïd Bouchaïr à la tête de la commission de surveillance des législatives



Pour la quatrième fois, Saïd Bouchaïr a été désigné, jeudi, par le président de la République en tant que coordonnateur de la commission politique nationale de surveillance des législatives, prévues pour le 17 mai prochain. C'est ce qui ressort d'un communiqué de la Présidence de la République rendu public le même jour.  M. Bouchaïr, qui a occupé le poste de président du Conseil constitutionnel, a déclaré à la presse que «la présente commission comprend 24 représentants des partis politiques participant aux législatives et pourrait être élargie à un ou deux représentants des indépendants, suivant les listes qui seront validées par le ministère de l'Intérieur». Tout en rappelant la mission principale de la CPNSL, qui consiste en la réalisation des grands objectifs que l'Etat oeuvre à consacrer, à savoir l'ancrage de la démocratie en veillant à l'application des textes de loi, Saïd Bouchaïr a affirmé que «l'Etat a donné des garanties pour le succès du prochain scrutin». Et d'ajouter que la commission qu'il préside «jouit de larges prérogatives consistant notamment à surveiller l'opération électorale, du début à la fin et, élaborer ensuite un rapport exhaustif à soumettre au président de la République». Sur le terrain, la CPNSL, devait préciser M. Bouchaïr, s'attellera «à mettre en place les commissions wilayales et communales et impartir le volume horaire de passage des candidats dans les médias audiovisuels». «Cette dernière est prévue dimanche prochain et sera supervisée par trois membres de la commission, a-t-il ajouté. Le coordonnateur du CPNSL a déclaré également et ce, à la lumière de l'approbation par voie référendaire en septembre 2006 de la charte pour la réconciliation nationale et la paix que cette commission «doit prouver à travers ses membres, toutes tendances confondues, que l'Algérie oeuvre à la consécration de cette démarche initiée par le chef de l'Etat dans l'intérêt de la société tout entière». Concernant toujours le scrutin du 17 mai prochain, 12.229 candidats, représentant 24 formations politiques et des indépendants, seront en course pour le renouvellement de la chambre basse du Parlement qui compte 389 sièges. Ce sont les chiffres avancés par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales qui précise que ces candidats sont inscrits sur 1.144 listes électorales. La même source précise que les candidats indépendants sont au nombre de 986 et sont inscrits dans 102 listes à l'échelle nationale. Quant à la configuration de ces listes, le ministère de l'Intérieur avance que les partis de l'alliance présidentielle, à savoir le Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND) et le Mouvement de la société pour la paix (MSP), ont placé chacun 541 candidats dans 54 listes, suivis du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) avec 539 candidats dans 53 listes, l'Alliance nationale républicaine (ANR) avec 525 candidats dans 49 listes. De son côté, le Parti des travailleurs sera présent avec 48 listes comportant 525 candidats au moment où le mouvement El-Islah alignera 517 candidats dans 48 listes. Concernant les listes des indépendants, la même source indique qu'ils seront en lice dans 31 wilayas. Enfin, à retenir que la communauté algérienne établie à l'étranger sera représentée par 44 candidats.


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